Chef Mali: Le processus de paix ne sera pas déraillé

Bamako – Le vendredi 20 Novembre, des hommes armés ont pris d’assaut l’hôtel Radisson Blu dans la capitale malienne, Bamako, en prenant au moins 170 personnes en otage. Après une impasse de neuf heures avec des soldats maliens et les troupes de l’ONU, le siège a pris fin. Dix-neuf personnes ont été tuées et deux hommes armés ont également été tués.

Plusieurs groupes opérant dans le nord du Mali ont revendiqué la responsabilité de l’attaque, dont une ramification d’Al-Qaïda.

L’instabilité du Mali est une conséquence de la reprise 2012 du nord par les rebelles touaregs et le coup d’Etat militaire qui a suivi.

Cela a finalement conduit à une intervention militaire de la France – l’ancienne puissance coloniale au Mali – soutenu par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Bien que la présence des forces françaises a contribué à apporter une certaine stabilité dans le pays, du nord est restée volatile malgré un accord de paix signé par les différents groupes en Juin de cette année. La violence entre les groupes armés dans le nord a continué, tandis que le sud et Bamako ont jusqu’à récemment été épargnés.

L’attaque sur le Radisson Blu, considéré comme l’un des hôtels les plus sécurisés à Bamako, vient comme un coup dur pour un pays qui tente de se remettre sur ses pieds.

Malgré mettre fin à son opération Serval en Juillet 2014, la France continue de maintenir une forte présence militaire dans la région. L’accent a été de lutter contre l’extrémisme dans toute la région du Sahel.