Infrastructures africaines : quand le G7 s’en mêle

Infrastructures africaines : quand le G7 s’en mêle

Un nouveau partenariat annoncé par ce club des pays développés vise à mobiliser 600 milliards de dollars de fonds pour financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, en Afrique notamment.

Le président américain Joe Biden et d’autres dirigeants du G7 ont dévoilé, à la fin de juin, un projet de plusieurs milliards de dollars destiné à concurrencer l’initiative chinoise Belt and Road (BRI) (« Nouvelles Routes de la soie »), lancée il y a une dizaine d’années, riche de promesses, mais dont les réalisations et le contenu exact sont peu détaillés.

Ce Partenariat mondial pour les infrastructures et les investissements (PGII en anglais) vise à mobiliser 600 milliards de dollars de fonds publics et privés jusqu’en 2027 pour financer des projets d’infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique. Environ un tiers de ces ressources, soit 200 milliards de dollars, devrait être mobilisé par les États-Unis.