La demande croissante sur le continent et le déclin de South African Airways soulèvent de nouvelles opportunités pour la compagnie du Golfe, qui a restauré l’intégralité de son réseau africain pré-Covid.
Avec un fort rebond de la demande en 2021-2022, des lignes africaines intégralement rouvertes depuis le mois de février et une ambition d’accélérer sur le continent, Badr Abbas, vice-président senior en charge des opérations commerciales en Afrique pour Emirates, se veut à la fois positif et offensif.
« L’Afrique a représenté 8 % de nos revenus de l’année 2021-2022 [de 18,1 milliards de dollars (17,15 milliards d’euros), selon les résultats publiés au début de mai], malgré la prolongation des restrictions sur des marchés clés comme l’Afrique du Sud, et nous espérons que cela augmente cette année, avec la levée de ces restrictions », a-t-il assuré à la fin de mai à Jeune Afrique.
Pourvoyeur de connectivité
Alors qu’à l’image de son concurrent direct Qatar Airways, Emirates a construit sa présence sur le continent grâce à la position idéale entre l’Afrique et l’Asie de son hub de Dubaï,