Olivier Dubois: quatorze mois de captivité au Mali pour le journaliste français

Olivier Dubois: quatorze mois de captivité au Mali pour le journaliste français

Un an et deux mois : le quatorzième mois de détention d’Olivier Dubois s’achève ce mercredi. Le journaliste français a été enlevé le 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du Mali, alors qu’il était en reportage. Depuis, notre confrère, qui travaille notamment pour Libération, Jeune Afrique ou encore Le Point, est apparu dans deux vidéos, dans lesquelles il confirme être l’otage du Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à Al Qaeda au Maghreb islamique.

Les autorités maliennes et françaises assurent tout mettre en œuvre pour sa libération. En attendant, comme chaque 8 du mois, RFI donne la parole à ses proches. En dépit de la suspension de RFI au Mali, nos journaux et nos programmes restent captables, en ondes courtes notamment. Là où il se trouve, vraisemblablement dans un recoin du désert du nord du Mali, tout porte à croire qu’il pourra donc continuer d’entendre les paroles adressées par sa famille.

Je sais que les messages que tu reçois te font du bien. Et c'est aussi dans ces situations difficiles qu'on s'aperçoit que les messages sont importants. Alors je continuerai à t'envoyer des messages ou des bouffées d'air et de réconfort pour toi mon fils. Pas un jour ne passe sans penser à toi, à ta vie difficile à vivre au quotidien, que je n'ose imaginer. Nous vivons au rythme de ta situation avec au bout l'espoir de te retrouver très vite. Nous continues à avancer. Reste fort, nous sommes avec toi. Je t'aime mon fils.

Mère d’Olivier Dubois

David Baché

Je vais crier "Freedom" sur tous les toits, une musique pour la paix dans ton esprit et la joie dans ton âme. La liberté appartient à tous, surtout à toi mon frère.

Valérye Dubois, sœur d’Olivier Dubois

David Baché

Une fois encore, une fois de trop, c'est à distance que je te souhaite d'être patient et de garder espoir. Toute la famille se porte bien et n'a qu'un seul soucis: ton retour rapide parmi nous.

André-Georges Dubois, père d’Olivier Dubois

David Baché

Pour ce nouveau quinquennat, les plus grands espoirs sont caressés. Celui de ne pas avoir à attendre encore un an au ministre concerné. Et surtout te savoir enfin libéré. On fait ce que l’on peut avec les moyens du bord et ce n’est pas une mince affaire, mais mine de rien on persévère.