Mauritanie, Centrafrique, Kenya : retour en force de Telecel Group

Mauritanie, Centrafrique, Kenya : retour en force de Telecel Group

Jusqu’ici cantonné à la Centrafrique et à des activités de services, le groupe aux multiples ramifications entame une étonnante expansion tous azimuts entre Nouakchott et Nairobi.

De Bamako à Ouagadougou, tout le monde connaît l’opérateur de téléphonie, Telecel. Il n’est pourtant pas question ici du groupe Planor, qui exploite ce nom depuis 2003 (date du démantèlement de Télécel International, créé par le pionnier du secteur en Afrique, le Rwandais Miko Rwayitaré) contre royalties versées à une entreprise dont les ramifications sont plus difficiles à cerner que le groupe construit depuis vingt ans par le Burkinabè Apollinaire Compaoré. Éparpillé entre Maurice, Bangui, Londres où Beyrouth, Telecel Group a la réputation d’être un groupe opaque.

Fort de mille collaborateurs, l’entreprise qui ne gère qu’un seul opérateur acquis en 2016 en Centrafrique, a pourtant convaincu en avril les actionnaires de Tunisie Télécom, le groupe de Mohamed Ould Bouamatou, BSA Télécommunication et Comate ainsi que les autorités mauritaniennes d’entrer sur le marché grâce au rachat pour un montant inconnu de l’opérateur Mattel (33 % de part de marché en termes abonnés).