Suisse-Afrique – Michael Rheinegger : « Difficile, aujourd’hui, pour un entrepreneur, d’être absent du continent »

Suisse-Afrique – Michael Rheinegger : « Difficile, aujourd’hui, pour un entrepreneur, d’être absent du continent »

En douze ans d’existence, le Swiss African Business Circle a largement justifié son rôle de passerelle entre le secteur privé suisse et les marchés africains. Son directeur général dresse un bilan des activités de l’organisation après deux années de pandémie.

Fondé en 2010, le Cercle d’affaires Suisse-Afrique (SABC) a pour mission de mettre en relation les milieux d’affaires suisses et africains. Association indépendante, elle met à la disposition de ses 90 membres (employant ensemble plus de 100 000 personnes en Afrique) son réseau d’expertise et d’expériences acquises sur le continent, favorisant les partenariats.

Jeune Afrique : Quel impact le Covid-19 a-t-il eu sur vos activités ces deux dernières années ?

Michael Rheinegger : L’objectif premier du SABC étant de mettre les gens en contact, la pandémie nous a obligés à revoir certains fonctionnements. Nous avons dû nous réinventer en nous appuyant sur le numérique pour proposer de nouveaux formats d’échange, avec de bons résultats puisque nous avons constaté que le nombre de participants à nos événements organisés à distance était plus important. Nous gardons toujours une expertise de terrain en invitant les représentants des entreprises suisses en Afrique ou ceux des États africains en Suisse. En plus de permettre au SABC de réussir sa transition numérique, ces deux dernières années nous aurons finalement apporté davantage de visibilité.
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