Tensions. En Libye, les accords impossibles

Tensions. En Libye, les accords impossibles

Les négociations entre les différents rivaux libyens se poursuivent au Caire, sous les bons auspices de la conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Stéphanie Williams. Des pourparlers qui piétinent, alors que le pays est divisé, une nouvelle fois, entre deux gouvernements qui se disputent la légitimité.

Des parlementaires et des représentants du Conseil supérieur de l’État sont réunis depuis ce 12 avril, au Caire, pour tenter de trouver un compromis constitutionnel nécessaire à l’organisation d’élections générales en Libye, rapporte le journal panarabe Asharq Al-Awsat. Au moment où le gouvernement d’union nationale, présidé par Abdel Hamid Dbeibah, continue à contester le nouveau gouvernement de Fathi Bachagha, élu par le Parlement de Tobrouk en février dernier, la conseillère spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye Stéphanie Williams pousse toujours à la tenue d’élections, “pour répondre aux attentes de 2,8 millions de Libyens inscrits”.

“Impossible” d’organiser des élections dans ces conditions, a pourtant estimé l’ambassadeur d’Italie en Libye, Giuseppe Puccini, lors d’un séminaire organisé à Rome.