Au moins 54 terroristes ont été « neutralisés ou capturés » tandis que d’importants équipements militaires ont été détruits et d’autres récupérés, au cours de plusieurs opérations menées dans l’est et l’ouest du Niger du 26 mars au 2 avril par les Forces de défense et de sécurités nigériennes, a-t-on appris mercredi de source sécuritaire.

Les zones visées par ces opérations sont notamment Dioudiou (région de Dosso), Tillia (Tahoua), Abala, Torodi, Filingué (Tillabéri), dans la partie occidentale du pays, et Malamfatori dans la région de Diffa (extrême sud-est du pays), a rapporté l’armée dans son bulletin hebdomadaire des opérations. Elle a ajouté que plus de la moitié des terroristes neutralisés ou capturés l’ont été lors d’une attaque « complexe et des tentatives d’infiltration qui visent les éléments du secteur 4 des forces militaires en patrouille dans la zone de Malamfatori ».

« L’énergique riposte et la poursuite de reconnaissance ont permis d’infliger à l’ennemi le bilan de 27 combattants neutralisés, sept véhicules détruits, et un véhicule, 11 fusils AK47, 14 chargeurs et deux téléphones portables saisis », a précisé la même source.

Le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions d’organisations terroristes, dont les groupes armés et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le nord du Mali, et le groupe terroriste Boko Haram logé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa.

A cela est venu s’ajouter depuis plus de deux ans un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « 3 frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso), entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.