Charnier de Niono : Les FAMa, blanches comme neige !

Charnier de Niono : Les FAMa, blanches comme neige !

‘’Jeune Afrique’’, dans sa parution du 8 mars 2022, parle de la découverte d’un charnier d’au moins 35 corps calcinés. Selon ledit journal, des sources accusent les forces armées maliennes de cette tragédie. Il n’a pas manqué de parler aussi du côté fake. Donc un montage à dessein pour saborder les actions des FAMa contre les terroristes.

Au cours d’une patrouille de l’armée malienne entre Mopti et Djenné, un certain charnier de 35 corps a été découvert. Il se trouve non loin Dogofry, au sud-ouest de Nampala. Selon le document dont nous nous sommes procuré un exemplaire, l’armée malienne est accusée de ce drame avec les mercenaires russes de Wagner dans la région.

« Les images sont insoutenables. Au milieu de la brousse, des corps calcinés, enchevêtrés, des mains liées dans le dos. L’homme qui filme avec son téléphone s’exprime en fulfulde puis en bambara. ‘’Dieu est grand. C’est le travail des soldats. Ce sont des soldats qui sont responsables de ça. Dieu nous voit tous’’ », souffle-t-il.

Fakes news !

Toujours, selon le journal, cette vidéo aurait été tournée le 2 mars dans la commune de Dogofry, à environ 80 km au sud-ouest de Nampala. Donc, c’est un charnier imaginaire pour discréditer l’armée malienne et ses partenaires de Wagner.

Dans le document, il est précisé que, dans un communiqué diffusé le 5 mars, l’état-major général des armées du Mali a évoqué une vidéo montée de toutes pièces, circulant sur les réseaux sociaux et faisant état d’exécutions sommaires collectives des FAMa sur les populations civiles dans le secteur de Diabaly, dans la nuit du 1er au 2 mars 2022. « L’état-major général des armées se porte totalement en faux contre ces allégations qui sont de nature à jeter le discrédit sur les FAMa respectueuses des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Les FAMa ne sauraient être responsables d’une telle abjection et ces informations constituent de la désinformation », dit le communiqué. « Lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse de rage », dit le proverbe. Les autorités maliennes doivent savoir que gagner un combat, ne veut pas dire gagner la guerre. La vigilance doit être de mise pour déjouer toutes les subterfuges et manœuvres cavalières consistant à enfoncer le Mali dans le gouffre.