À la Une: le sondage qui conforte Emmanuel Macron

À la Une: le sondage qui conforte Emmanuel Macron

Dans l’opinion des Français, le président (pour l’heure en tout cas), n’est pas pénalisé par sa discourtoise sortie contre les non-vaccinés :

Fustigeant ces derniers dans un entretien, mercredi, avec des lecteurs du quotidien Le Parisien, et dont le contenu avait même été mis en ligne dès mardi soir sur le site Internet de ce journal, le chef de l’État avait dit qu’il avait « très envie de (les) emmerder […] jusqu’au bout », suscitant aussitôt un tollé, dans la classe politique comme ailleurs ! Et ce matin, ce même Parisien publie un sondage Ipsos réalisé mercredi et jeudi, soit en pleine tempête soulevée par ces discourtois propos présidentiels.

« Une petite phrase sans incidence… pour l’instant », souligne en effet Le Parisien. Cette tonitruante déclaration « solidifie même son électorat, dit à ce quotidien le directeur général d’Ipsos Brice Teinturier. Avec 26 % (ou 25,5 % dans l’hypothèse d’une candidature Taubira) des Français qui voteraient pour lui au premier tour si l’élection avait lieu dimanche, il gagne même un point par rapport (au précédent sondage de) décembre, et distance ses poursuivants de 9 points (pour Marine Le Pen) ». Toutefois, Le Parisien note que « les choses peuvent évidemment bouger, en fonction notamment des manifs antivax ce samedi 8 janvier dans un climat plus bouillant que jamais ».

Dans le détail, le sondage Ipsos du Parisien, octroie donc 26 % des intentions de vote à Emmanuel Macron (et 25,5 % si Christiane Taubira est candidate), 17 % à la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, 16 % à celle du parti de droite Les Républicains Valérie Pécresse, ou encore 12 % au candidat de Reconquête Éric Zemmour.

À gauche, en revanche, Norbert, à moins de cent jours du premier tour de l’élection présidentielle, c’est toujours la déroute qui s’annonce :

Étant souligné que, dans le sondage du Parisien, le premier candidat de gauche est celui de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui est crédité de 9 % des intentions de vote, devant le candidat écologiste Yannick Jadot, avec 8 % (Christiane Taubira ne dépassant pas les 3 %), Le Figaro estime que la gauche est « en perdition », l’ensemble des candidats de gauche ne parvenant toujours pas à « franchir la barre des 30 % ».

« Il n’y a aucun effet Taubira », pointe « en Une » ce quotidien.

Alors, que va faire l’ancienne garde des Sceaux du président Hollande ? Le Figaro signale que Christiane Taubira « va clarifier ses intentions la semaine prochaine ». Dans ce journal, un proche de la candidate potentielle assure que « Christiane Taubira va s’adresser aux Français avant le 16 janvier (…) elle va commencer à dire des choses fortes, peut-être dès ce dimanche à Bondy », près de Paris. Et peu importe que les sondages soient pour elle en berne, « la dynamique viendra avec la candidature », veut-on croire dans son entourage, rapporte Le Figaro.

Deux mots du Mali pour conclure, Norbert, avec le sommet extraordinaire de la Cédéao. Laquelle Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a menacé Bamako de sanctions financières :

Quelle sera l’attitude de l’organisation ouest-africaine vis-à-vis du Mali ? Sur le site du Figaro, le directeur de l’Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité Baba Dakono assure que la Cédéao « prendra sans doute des mesures fortes pour faire pression sur la junte. Mais la situation est extraordinairement complexe, complète-t-il. Les présidents des pays voisins doivent faire attention en même temps de ne pas trop affaiblir le Mali, déjà fragile, car cela pourrait engendrer de grandes souffrances pour les populations et, au final, profiter aux djihadistes ».