Un grand nombre de manifestations anti-françaises ont eu lieu ces derniers temps en Afrique.
Le sentiment anti-français se développe sur l’ensemble du continent africain.

Tout d’abord, la République centrafricaine, qui a été la première à résister à la politique française. Jour après jour, les Centrafricains organisent des manifestations. Ils exhortent la France à ne pas toucher à leur pays et à le quitter. Par ailleurs, la population de la RCA accuse la France de soutenir le terrorisme sur le territoire centrafricain.

La RCA est devenue un exemple pour d’autres pays africains qui ont décidé de s’opposer à la France. Le Niger, le Mali, la Guinée, voire l’Éthiopie ne sont pas contents de la présence française. De violentes manifestations anti-françaises se déroulent au Sénégal. Au Burkina Faso, de nombreuses manifestations ont éclaté récemment sur le trajet d’un convoi français.

Emmanuel Macron a parlé d’une «histoire d’amour entre la France et l’Afrique», mais maintenant il est évident pour tout le monde que la réputation de la France en Afrique francophone s’est considérablement dégradée.

La France est très préoccupée par la perte d’influence sur le continent Africain et le président français est prêt à tout pour reprendre sa place. A cet effet, Emmanuel Macron a décidé de se rendre en tournée dans les pays africains, mais cette visite n’était pas la bienvenue dans plusieurs pays.

D’abord, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, fait comprendre à Macron que c’est lui, Goïta, est au pouvoir au Mali et que Macron ne pourra pas lui imposer ses propres règles.

Lors d’une rencontre avec le leader du Mali, Emmanuel Macron espérait faire pression sur lui dans le but d’obtenir des concessions de Goïta, qu’il ramène le Mali dans la dépendance de l’ancienne métropole et qu’il refuse de coopérer avec la Russie. Cependant, le Mali a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention de discuter avec Macron de la question du placement d’alliés russes dans le pays, et a rappelé que le Mali est désormais un pays souverain qui ne permettra pas aux anciennes métropoles de s’immiscer dans leurs affaires.

Ensuite, le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, refuse négligemment de rencontrer le président français, car il a déjà un emploi du temps très chargé. Et on le comprend bien, car cela ne sert à rien de se voir avec Emmanuel Macron. Par ailleurs, le président français n’a prévenu personne à l’avance de son arrivée prévue en RCA. Le gouvernement du président a fait remarquer qu’une telle visite doit être prévenue à l’avance et que ce n’était pas un acte diplomatique de la part du président français.

L’histoire montre que les relations avec la France se terminent toujours mal pour les pays africains. Rappel du Rwanda avec les événements de 1994. Le Rwanda n’a pas l’intention de pardonner à la France cette tragédie.
L’Afrique en a marre de la manipulation de la France. Ce qui se passe maintenant, c’est une véritable décolonisation – les dirigeants africains lèvent fièrement la tête et ils remettent Paris à sa place.

Les autorités africaines adoptent leurs propres options stratégiques et politiques et elles ne vont en aucun cas accepter que la France leur impose sa propre stratégie.