La MINUSMA condamne fermement une attaque ayant fait plus de 30 morts dans le centre du Mali

La MINUSMA condamne fermement une attaque ayant fait plus de 30 morts dans le centre du Mali

La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a condamné, dans un communiqué publié samedi, l’attaque qui a coûté la vie à plus de 30 civils à Songho (Bandiagara), et a appelé à “une mobilisation accrue pour la stabilisation du centre du Mali”.

Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, El-Ghassim Wane, a condamné cet attentat avec fermeté. “Cette attaque délibérée contre des civils, qui constitue une atteinte grave au droit international des droits de l’homme et (…) humanitaire, met une fois de plus en relief l’urgence de la restauration durable de la sécurité et de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire malien”, a dénoncé M. Wane.

Dans son communiqué, la MINUSMA a salué les efforts engagés par les autorités maliennes en vue de “l’élaboration d’une stratégie de stabilisation du centre (du Mali)” et a promis de continuer à apporter tout l’appui nécessaire, tant pour la finalisation de cette stratégie que pour sa mise en œuvre.

Dans un communiqué publié samedi, le gouvernement malien a condamné cette attaque meurtrière qui a fait selon lui 31 morts et 17 blessés. Les autorités maliennes ont également promis que “toutes les mesures seront prises pour arrêter et punir les auteurs de cet acte ignoble et tragique”.

Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a immédiatement décrété trois jours de deuil national à compter du dimanche 5 décembre, en hommage aux victimes.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme aux niveaux sécuritaire, politique et économique qui a commencé au nord avant de s’étendre au centre et au sud du pays. Les insurrections indépendantistes, les incursions djihadistes et les violences intercommunautaires ont fait des milliers de morts ainsi que des centaines de milliers de déplacés dans ce pays de l’Afrique de l’ouest, malgré la présence des forces onusiennes (MINUSMA), françaises (Barkhane) et européennes (Takuba).