Bénin: deux soldats tués lors d’une attaque terroriste dans le nord-ouest

Bénin: deux soldats tués lors d’une attaque terroriste dans le nord-ouest

Une attaque terroriste a eu lieu durant la nuit de mercredi à jeudi 2 décembre dans le nord-ouest du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso. Deux soldats des forces armées béninoises sont décédés.

Cette attaque intervient seulement vingt-quatre heures après un accrochage dans le lit du fleuve Mekrou, faisant un mort parmi les jihadistes. Elle a eu lieu dans la nuit du mercredi au jeudi, entre minuit et une heure du matin.

Selon nos informations, c’est une position de l’armée de terre béninoise qui a été attaquée dans la région de Porga, non loin du parc de la Pendjari, à 650 km au nord-ouest de Cotonou et proche de la frontière burkinabè.

Lourd bilan

Côté FAB, le bilan est lourd. Deux militaires ont été tués et entre cinq et sept ont été blessés, selon les sources. Ils ont tous été évacués vers un hôpital de la région. Côté jihadistes, un cadavre a été retrouvé par l’armée béninoise.

Le nombre d’assaillants est encore inconnu et aucun communiqué de revendication n’a été diffusé. L’appartenance du groupe d’assaillants est donc, pour l’heure, toujours inconnu.

Le gouvernement béninois n’a pas encore communiqué sur l’attaque, mais, selon nos informations, le patron de l’armée de Terre a adressé un message écrit à ses hommes. Un message dans lequel il présente ses condoléances aux familles des frères d’armes tombés sur le champ d’honneur et ajoute « que le danger est réel sur le terrain ».

Il y a trois semaines, le nord du Togo qui avait été le théâtre d’une attaque. Une position de l’armée togolaise avait été visée lors de cette attaque qui avait été attribuée à des djihadistes venus du Burkina Faso voisin.

Jusqu’à aujourd’hui, le Bénin n’avait reconnu qu’une seule attaque jihadiste sur son territoire. C’était en mai 2019, quand deux touristes français avaient été enlevés dans le parc de la Pendjari. Pourtant cette menace est présente dans la zone depuis longtemps selon Expedit Ologou, politologue, spécialiste des questions de sécurité et président du think tank Civic Academy for Africa’s future, au Bénin.