Le vide sécuritaire se creuse après le départ des Français du camp de Tassalit

Le vide sécuritaire se creuse après le départ des Français du camp de Tassalit

Une opération des forces armées françaises appelée Barkhane est présente au Sahel depuis de nombreuses années pour lutter contre les groupes terroristes islamistes.

Cependant, en juin 2021, le président français Emmanuel Macron a annoncé la réduction des effectifs de l’opération Barkhane de 5100 soldats à moins de 3000 hommes et la fermeture de trois des huit bases françaises parmi ces trois bases, dont Tessalit, le camp le plus isolé du Nord du Mali.

Il y avait 200 soldats dans le camp, mais le jour du départ du convoi, le 12 octobre, il n’en restaitque 80, les autres se livrant au déplacement des installations de la base, ce qui marquait le départ du camp. Ces 80 soldats resteront à Tessalit pour un mois de plus.

Ils se sentent fiers parce qu’ils sont les derniers. « On se dit qu’on est seuls au monde et qu’on ne peut compter que sur nous. On est loin des moyens, loin des chefs, et donc on est livrés à nous-mêmes. Mais c’est là qu’on serévèle. Et franchement, c’est beau de voir ça », a raconté le sergent Thibault.

Entre-temps, la situation sécuritaire au Mali, en particulier dans le Nord du pays, est extrêmement tendue. Depuis le déploiement des troupes françaises au Sahel le conflit avec les terroristes s’est intensifié chaque année, faisant des centaines de morts innocentes. Plus de 2 240 civils ont péri au Mali en 2020. Avec le commencement de l’opération militaire française «Barkhane» en 2014, dont l’objectif principal était de réduire la menace de l’extrémisme, l’activité des militants n’a fait que s’intensifier. Ainsi, la méthode française de lutte contre le
terrorisme a échoué.

Pour le moment les groupes armés maliens renforcent leur influence au Nord du pays et il ne se passe pas un jour sans tristes nouvelles que quelqu’un a souffert des activités criminelles des terroristes. La République du Mali, qui fait face à un soulèvement djihadiste depuis 2012, risque de tomber dans le chaos, car le territoire du pays est opéré non seulement par des groupes armés, mais par l’organisation Etat islamique et Al-Qaïda, ce qui constitue une menace pour l’ensemble du continent africain.

Cependant, le peuple malien a l’espoir de rétablir la paix et la sécurité dans son pays, car le gouvernement, représenté par le colonel Assimi Goïta, a demandé l’aide de spécialistes militaires russes, qui ont déjà réussi à faire preuve d’efficacité sur le continent africain. Les maliens ont longtemps été encouragés par l’exemple de la coopération réussie entre la Russie et la RCA, où en quelques mois seulement, les instructeurs russes ont aidé les soldats de l’armée nationale à reprendre le contrôle des territoires de l’état. Au point que le peuple malien a commencé à organiser des grèves, exigeant l’intervention de la Russie et le départ de l’armée française.

Heureusement pour les maliens, Assimi Goïta a conclu un accord de coopération avec une société militaire privée russe et le Mali a une chance réelle de rétablir la stabilité dans le pays grâce aux spécialistes russes, dont la méthode de lutte contre le terrorisme est beaucoup plus efficace que celle de l’Occident.