Afrique : l’OIF condamne le coup d’Etat en Guinée Conakry

La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, qui suit « avec préoccupation » la situation en Guinée Conakry, a condamné le coup de force et s’inquiète de la récurrence des crises dans l’espace francophone.

Le jour même, elle avait condamné fermement toute prise de pouvoir par la force et demandé la libération ainsi que le respect de l’intégrité physique du président Alpha Condé. Dans un communiqué publié à cet effet, Louise Mushikiwabo a indiqué que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se coordonnera étroitement avec ses partenaires, notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine en vue de contribuer au rétablissement dans les meilleurs délais d’un ordre constitutionnel et démocratique en République de Guinée. Pour elle, « les coups d’État ne sont plus acceptables ».

« Au cours des dix-huit derniers mois, l’espace francophone a connu plusieurs coups d’Etat, un chef d’Etat tombé sur le champ de bataille et un président en exercice assassiné. Ces situations récurrentes de violence extrême, de non-respect des principes démocratiques et d’atteintes aux droits de l’Homme et à la vie humaine sont contraires aux engagements pris par nos Etats et gouvernements dans la Déclaration de Bamako, texte politique fondateur de notre organisation. Elles ne sont tout simplement plus acceptables», a déclaré la secrétaire générale de l’OIF.

Elle appelle les classes dirigeantes de l’espace francophone à « tout mettre en œuvre pour servir leurs citoyens, en particulier la jeunesse et, avec l’ensemble des partis politiques, à veiller à la préservation de la vie et de la dignité humaine ».