Hombori : Crash d’un Mirage 2000 de Barkhane

Hombori : Crash d’un Mirage 2000 de Barkhane

L’avion français s’est écrasé mardi 20 juillet,nous ignorons les raisons. Le pilote et le navigateur se sont éjectés et ont été récupérés.

L’épave du Mirage 2000 D français qui s’est écrasé mardi 20 juillet dans les environs d’Hombori, dans le centre du Mali, « a été localisée et va être récupérée », a précisé au Point le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l’État-major des armées. La collecte des débris de l’épave devrait faciliter les investigations du Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État (BEA-é). L’avion de chasse, originaire de la base de Nancy, a vraisemblablement subi une avarie technique.

Le pilote et le navigateur système d’armes ont réussi à s’éjecter : les sièges éjectables ont fonctionné correctement et seul l’un des deux membres d’équipage a été légèrement blessé. Ils ont été récupérés dans une zone désertique et inhabitée « en moins de deux heures », selon le colonel Ianni, par deux hélicoptères de manœuvre Caïman protégés par deux hélicoptères d’attaque Tigre

Six Mirage 2000 à Barkhane

Au sol, le groupement tactique désert qu’appuyait le Mirage 2000 D a été dérouté de sa mission, une reconnaissance avec une unité des forces armées maliennes, afin de sécuriser la zone du crash.

Parmi les avaries redoutées par les pilotes de Mirage 2000 D, la panne de l’unique moteur – réputé très fiable – figure en bonne position. Avec ce crash, il ne reste plus que six Mirage 2000 D sur les sept qui étaient déployés par la France au sein de la base aérienne projetée de Niamey, au Niger. Un nouvel appareil pourrait être envoyé prochainement pour remplacer celui qui s’est écrasé.

La France s’apprête à réduire la voilure de sa principale opération extérieure, Barkhane, et devrait maintenir à terme entre 2 500 et 3 000 soldats, contre 5 100 aujourd’hui. Le processus de fermeture de bases de Barkhane dans le nord du Mali doit débuter dans les prochains mois, avec une phase de retrait qui s’annonce à haut risque pour les militaires français.