Centrafrique: partis politiques et société civile condamnent l’offensive sur Bangui

Après l’offensive des groupes rebelles sur la ville de Bangui mercredi matin de la coalition de groupes rebelles, la CPC, partis politiques et société civile ont réitérés leurs appels au dialogue.

Premier à avoir réagi, l’opposant Crépin Mboli-Goumba a, dans une lettre ouverte au président, condamné toute tentative de prise de pouvoir par les armes. Et a appelé le chef de l’Etat à convoquer sans tarder une concertation inclusive.

Idem pour la société civile qui, dès mercredi soir, a jugé inadmissible l’offensive de la CPC. « Le régime en place est un régime démocratique », souligne Paul Crescent Beninga, porte-parole de l’organisation. Il appelle au dialogue mais insiste sur un dialogue inter-centrafricain.

Jeudi matin, le Premier ministre Firmin Ngrebada s’est ému sur les réseaux sociaux du manque de réaction de la classe politique. Un constat partagé par de nombreux internautes.

Dans la soirée, dans un communiqué l’opposant Anicet Georges Dologuélé a aussi appelé le chef de l’Etat à rassembler autour d’une même table toutes les forces vives de la nation. « La tenue d’un dialogue véritable et inclusif, écrit-il dans un communiqué, afin de garantir une paix durable et une cohésion nationale. »

Enfin sollicité par RFI, le porte-parole de la coalition Cod2020, qui rassemble une dizaine de partis, dont celui d’Anicet Georges Dologuélé a rappelé qu’ils se sont toujours battus dans le cadre de la légalité et le respect de la Constitution et des institutions.