Mali: Edito : La 6eme législature finie en queue de poisson?

Ces députés se sont manifesté pour la deuxième fois tout juste deux jours après la fin des concertations nationales sur la transition, au cours d’un point de presse le 14 septembre 2020 par l’entremise de leurs représentants. Leur argument est basé sur le maintien de la continuité constitutionnelle, dans la mesure où la constitution n’est pas suspendue.

Pour ces députés étant entendus que le Président IBK n’a pas démissionnés volontairement, par conséquent l’Assemblée nationale doit exister. Ils se sont adressés aux chefs d’État de la CEDEAO afin de les mettre dans leur droit conformément à l’article 36 de la constitution de 1992.Dans le cas échéant, que des élections législatives nouvelles soient organisées dans un délai de 40 jours qui suivent sa dissolution.

Pour ces anciens députés, le fait qu’aucun représentant malien ne se trouve plus dans les assemblées régionales de notre sous-région est un mal infini. Badou, voici la réalité des représentants maliens dans les organisations sous régionales ou Africaines. Demande à nos représentants dans ces structures régionales où africaines de présenter un seul de leur rapport sur leur session, tu n’en trouveras pas, parce qu’ils partent les bras ballants, les poches bourrées de sous et reviennent sans aucun rapport devant faire parti non seulement des documents de l’Assemblée nationale, mais également constitué une mémoire pour le travail effectué au nom des peuples africains.

En fait, ces députés se battent pour leurs poches, car ils sont tous endettés par rapport à leurs dépenses de campagne électorale. Le comportement de nos élus doit changer véritablement afin de mettre leurs intérêts particuliers en dessous de l’intérêt public. Toutes les lois passent à l’Assemblée nationale comme lettre à la poste, quel que soit l’enjeu pour le pays y compris les textes constitutionnels présentés par chacun des Présidents de la République de l’ère démocratique, mais refusées par le peuple malien.

Souvent, il a fallu que la rue mette fin à ces tentatives de changement constitutionnel qui font régresser la démocratie. Le temps passé ne revient plus, car il est linéaire et non cyclique mes chers honorable. Le sort a voulu ainsi, acceptez-le!