Une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a lancé un appel dimanche pour la mise en œuvre rapide de l’accord de paix du Mali, qui a été signé l’année dernière, et l’accélération du processus de réconciliation du pays.
La délégation a conclu sa visite de deux jours à Bamako, au Mali le dimanche, dirigé par le représentant de l’Angola au Conseil de sécurité de l’ONU, Gaspar Martins.
«Nous sommes venus ici pour dialoguer directement avec les parties prenantes afin que nous puissions être en mesure d’aider les parties à faire un pas décisif vers la paix. Il est nécessaire de faire progresser la mise en œuvre de l’accord de paix”, a déclaré Martins.
Le représentant de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies, François Delattre, a ajouté la visite visait à “accélérer le processus de réconciliation nationale et de créer des conditions favorables à la lutte contre le terrorisme.”
Delattre dit la Mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali, MINUSMA, avait un «mandat plus robuste» parmi toutes les missions de maintien de la paix à travers le monde.
Toutefois, selon Fode Seck, ambassadeur du Sénégal au Conseil de sécurité des Nations Unies, «ce mandat ne soit pas adapté à la situation qui prévaut.”
«Étant donné ce que nous avons entendu au cours de nos discussions avec les différents acteurs de Bamako et ce que nous avons vu sur le terrain, nous allons discuter réajustement de ce mandat», a déclaré Seck.
Lors d’une rencontre de la délégation de l’ONU, le dimanche, le président Ibrahim Boubacar Keita du Mali a réaffirmé sa volonté de mettre en œuvre l’accord de paix signé l’an dernier.
Au cours de sa visite, la délégation a rencontré les dirigeants du parti au pouvoir et l’opposition, les chefs des anciens groupes rebelles et médiateurs internationaux à la crise au Mali.
Après avoir quitté le Mali, la délégation devrait se rendre en Guinée-Bissau et le Sénégal.