Soudan du Sud: des hommes attaquent une base onusienne, au moins 5 morts

Des hommes armés ont ouvert le feu sur des civils réfugiés dans une base des Nations unies au Soudan du Sud tuant au moins cinq personnes, a annoncé jeudi l’ONU, qui a dénoncé ces nouvelles violences dans un pays déchiré depuis plus de deux ans par une guerre civile.

Les échanges de tirs ont commencé mercredi soir dans la base de Malakal, capitale de l’Etat pétrolier du Haut-Nil (nord-est), l’un des principaux champs de bataille du conflit, et se sont poursuivis jeudi matin.

La Mission de l’ONU au Soudan du Sud (UNMISS) a indiqué dans un communiqué que cinq personnes avaient été tuées et 30 blessées, selon des informations préliminaires, et que les Casques bleus avaient tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, dans un camp surpeuplé.

“Des violences impliquant l’usage d’armes à feu légères, de machettes et d’autres armes ont éclaté entre jeunes des deux communautés” Dinka et Shilluk, a précisé l’ONU, qui a dit les “condamner fermement”.

Plus de 47.500 personnes vivent à l’intérieur du camp de déplacés de Malakal, soit un quart des 200.000 civils réfugiés dans les six bases onusiennes du pays. Aucune arme n’est théoriquement autorisée à l’intérieur de ces camps.

Selon Jacob Nhial, un habitant de la base contacté au téléphone par l’AFP depuis la capitale Juba, le bilan pourrait s’élever à au moins 12 morts.

“Ils ont tiré avec des kalachnikov et des mitrailleuses (…) la situation est toujours très tendue, les gens se cachent”, a-t-il expliqué, en précisant que les Casques bleus patrouillaient en début d’après-midi la zone avec des tanks.

Deng Amum, un leader communautaire, a donné un bilan d’au moins cinq morts et 38 blessés à la radio Juba’s eye.

La rébellion, qui lutte contre les forces gouvernementales depuis décembre 2013, a aussi confirmé l’attaque. Mais le nombre des victimes ne pouvait pas être vérifié de source indépendante.

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Les échanges de tirs ont commencé mercredi soir dans la base de Malakal, capitale de l’Etat pétrolier du Haut-Nil (nord-est), l’un des principaux champs de bataille du conflit, et se sont poursuivis jeudi matin.

La Mission de l’ONU au Soudan du Sud (UNMISS) a indiqué dans un communiqué que cinq personnes avaient été tuées et 30 blessées, selon des informations préliminaires, et que les Casques bleus avaient tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, dans un camp surpeuplé.

“Des violences impliquant l’usage d’armes à feu légères, de machettes et d’autres armes ont éclaté entre jeunes des deux communautés” Dinka et Shilluk, a précisé l’ONU, qui a dit les “condamner fermement”.

Plus de 47.500 personnes vivent à l’intérieur du camp de déplacés de Malakal, soit un quart des 200.000 civils réfugiés dans les six bases onusiennes du pays. Aucune arme n’est théoriquement autorisée à l’intérieur de ces camps.

Selon Jacob Nhial, un habitant de la base contacté au téléphone par l’AFP depuis la capitale Juba, le bilan pourrait s’élever à au moins 12 morts.

“Ils ont tiré avec des kalachnikov et des mitrailleuses (…) la situation est toujours très tendue, les gens se cachent”, a-t-il expliqué, en précisant que les Casques bleus patrouillaient en début d’après-midi la zone avec des tanks.

Deng Amum, un leader communautaire, a donné un bilan d’au moins cinq morts et 38 blessés à la radio Juba’s eye.

La rébellion, qui lutte contre les forces gouvernementales depuis décembre 2013, a aussi confirmé l’attaque. Mais le nombre des victimes ne pouvait pas être vérifié de source indépendante.