Manuel Valls se rend au Mali jeudi et vendredi et au Burkina Faso samedi, l’occasion d’échanges avec les autorités de ces pays récemment frappés par des attentats sanglants mais aussi de visites aux troupes françaises sur place.
Le Premier ministre doit “assurer de la permanence du soutien de la France” au Burkina Faso et au Mali, touchés par des attentats dans les capitales des deux pays, faisant 30 morts le 15 janvier à Ouagadougou, et 20 morts à Bamako le 20 novembre 2015, explique l’entourage de M. Valls.
Il rencontrera le président malien Ibrahim Boubakar Keïta dès son arrivée à Bamako jeudi puis participera vendredi soir à un dîner organisé par la présidence malienne. A Ouagadougou, il s’entretiendra samedi matin avec le président Roch Marc Christian Kaboré.
M. Valls devrait également exprimer sa “reconnaissance à tous ceux, membres des forces de sécurité comme des services de secours, civils, représentants de la France et de la communauté internationale qui ont participé à la gestion de la crise et s’investissent au quotidien pour porter assistance aux gouvernements et peuples de la région”, a précisé Matignon.
Une rencontre avec les communautés françaises au Mali et au Burkina sont prévues, ainsi qu’un hommage rendu aux victimes françaises de l’attentat de Ouagadougou samedi.
La France est extrêmement attendue, cette visite a une dimension militaire et une dimension développement”, ajoute l’entourage du Premier ministre, rappelant que l’aide au développement annuelle de la France au Sahel s’élève à 500 millions d’euros.
Côté militaire, M. Valls se rendra à Gao, la plus grande ville dans le nord du Mali où sont stationnées des troupes françaises de l’opération Barkhane engagée contre les groupes armés islamistes au Sahel.