Tunisie, Algérie nie intervention militaire en Libye

Le ministre tunisien des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui et son homologue algérien Ramtane Lamamra réaffirmé le refus d’une intervention militaire étrangère en Libye.

Ils ont appelé à accélérer la composition d’un gouvernement d’unité nationale à Tripoli pour compléter la mise en place des institutions libyennes.

Lors d’un entretien à Alger, les deux ministres ont souligné la convergence de vues sur l’importance pour les factions libyennes à prévaloir le dialogue et le consensus et la violence de fin à rétablir la paix et la stabilité du pays et de préserver son unité de territoire.

La conférence fait partie d’une visite de travail payé par Khemaies Jhinaoui, sur Février 13-14 en Algérie, à l’invitation de son homologue algérien.

Jhinaoui remis à son homologue un message écrit du président Béji Caïd Essebsi au président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Une séance de travail élargie a eu lieu avec la participation des délégations des deux pays. Les relations bilatérales et les moyens de développer leur ont été au centre des discussions.

Les participants ont examiné les réalisations accomplies en Tunisie depuis la tenue, Octobre dernier, de la commission mixte 20 de haut.

Selon un communiqué de l’ambassade de Tunisie à Alger, les deux parties ont exprimé leur satisfaction en ce qui concerne le niveau privilégié atteint par les relations entre les deux pays au service des deux peuples frères.

Les deux ministres ont réaffirmé la volonté commune de hisser ces relations au niveau de partenariat stratégique. D’ailleurs, Jhinaoui a souligné la nécessité de renforcer davantage les relations de coordination, de consultation et de coopération entre la Tunisie et l’Algérie, notamment dans les domaines économiques et de développement des zones frontalières.