Le secrétaire général du Gatia, dont les combattants pro-Bamako sont entrés lundi dans Kidal, bastion des rebelles de la CMA, affirme que cette arrivée était prévue de longue date et qu’il souhaite désormais trouver un compromis pacifique avec ses rivaux.
Des centaines de combattants du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) – une des composantes de la « Plateforme », une coalition de groupes armés pro-gouvernementaux – sont entrés lundi 2 février à Kidal, bastion de la Coalition des mouvements de l’Azawad (CMA), le principal groupe rebelle du Nord-Mali. Aucune violence ni aucun combat n’ont été signalés, mais cette arrivée du Gatia dans le fief de ses rivaux a rapidement suscité l’inquiétude sur la poursuite du fragile processus de paix dans le septentrion malien.
Joint par téléphone depuis Kidal, où il est entré lundi avec ses hommes, Fahad Ag Almahmoud, le secrétaire général du Gatia, assure que leur arrivée dans cette ville symbolique était connue des responsables rebelles. Il affirme également tout faire pour trouver un terrain d’entente avec ses « frères » de la CMA.