Pour désamorcer le blocage dans la mise en œuvre de l’accord de paix au Mali, Alger convoque les différentes parties à une réunion d’urgence de haut niveau les 18 et 19 janvier.
L’Algérie, chef de file de la médiation dans la crise malienne, a convoqué pour les 18 et 19 janvier prochain à Alger une réunion d’urgence au niveau ministériel des pays membres de la médiation ainsi que les parties signataire de l’accord de paix. Objectif : proposer des pistes pour sortir le processus de l’ensablement.
L’accord signé le 20 juin 2015 tarde en effet à rentrer dans sa phase d’application, qui incombe au premier rang au gouvernement malien et aux groupes armés.
« L’accord dit que 60 jours après la signature, le gouvernement doit nous proposer un texte relatif aux autorités de la période intérimaire de l’application de l’accord. Jusqu’à présent, rien n’a été fait », déplore Moulaye Ahmed, porte-parole de la Plate-forme, un des groupes armés signataires. En fait, le désaccord concerne une liste de revendications de 13 points dressée par la Coordination des mouvements de l’Azawad, CMA, qui regroupe les principaux ex-groupes rebelles.
Cette réunion à Alger verra la participation du nouveau chef de la Minusma, le Tchadien, Mahamat Saleh Annadif.