Les anciens rebelles touaregs au Mali et les groupes rivaux du nord pro-gouvernementaux armés ont dit qu’ils ont scellé un accord de paix mettant fin aux hostilités jeudi après des jours de pourparlers.
Mali a été frappé par la violence entre les deux parties en Août et Septembre, malgré l’accord de paix signé plus tôt cette année.
Mais des groupes armés jihadistes représentent toujours la principale menace dans la région, de mener des attaques régulières et la pose de mines.
Des responsables de la Coordination touareg des mouvements de l’Azawad (CMA) et la plate-forme, une coalition de groupes pro-gouvernementaux, a déclaré à l’AFP qu’ils parvenus à un accord sur un “pacte d’honneur” après près de trois semaines de pourparlers à Anefis, 100 kilomètres ( 60 miles) au sud-ouest de la capitale régionale de Kidal.
“Nous avons tenu des négociations directes entre nous. Nous avons terminé la réunion ce soir (jeudi), tout le monde a fait la paix, à commencer par nous, la plate-forme et de l’AMC “, a déclaré membre du parlement de Kidal Ahmoudene Ag Iknass, un partisan de la plate-forme.
“La guerre est derrière nous. La plate-forme et l’AMC ont fait la paix, mais d’autres tribus ou groupes qui avaient des problèmes entre eux a également fait la paix, “Boubacar Ould Hamadi de l’AMC dit.
Les deux parties avaient combattu pour le contrôle de Anefis en violation de l’accord de paix qu’ils avaient signé – en mai pour la plate-forme et Juin pour la RMR.
Dans un communiqué publié jeudi, la mission de paix des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a salué “la série de réunions tenues à Anefis, du 4 Octobre au 14, 2015, dans le cadre d’un dialogue direct et constructif” entre les deux parties.
MINUSMA dit encouragé par “le développement qui constitue une étape qualitative dans le processus de paix inter-malien.”
“Cette avance ajoute au progrès qui ont été réalisés depuis l’achèvement de la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, réaffirmant l’mars résolue vers une paix durable et inclusive,” il a dit.
Divisé en factions armées rivales, en proie à des trafic de drogue et à la merci du djihadisme, le désert du nord du Mali a lutté pour la stabilité puisque la nation ouest-africaine a obtenu son indépendance en 1960.