L’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité d’élite de l’armée burkinabè et auteur d’un coup d’État avorté contre le gouvernement de transition, “refuse” de poursuivre le désarmement, a annoncé lundi l’état-major général des armées. Du côté du RSP, on assure que les engagements de l’armée loyaliste ne sont pas respectés.
Le processus de désarmement, prévu par un accord entre l’armée loyaliste et les putschistes, est « dans une impasse », souligne l’état-major, qui dénonce « le refus de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) de poursuivre le désarmement en créant des incidents et en agressant le personnel chargé de cette mission ». Le RSP avait été dissous vendredi 25 septembre par le gouvernement de transition, rétabli après l’échec du putsch.
Le « comportement ambigu » du général Gilbert Diendéré en accusation
L’état-major relève également « le comportement ambigu » du général Gilbert Diendéré sans donner plus de détails. Depuis l’échec du putsch dont il avait pris la tête, l’ancien bras droit de Blaise Compaoré se trouvait à l’intérieur de la caserne Naaba Koom 2 du RSP, située juste derrière le palais présidentiel, dans le sud de Ouagadougou.