La mission de Nations unies en Libye a annoncé jeudi 10 septembre qu’elle allait lancer les préparations nécessaires pour la reprise du dialogue politique inclusif. Une annonce qui intervient après des semaines de pourparlers et des avancées. Les représentants de l’Ouest, le camp du gouvernement d’union nationale (GNA), et de l’Est, le camp du maréchal Khalifa Haftar et du Parlement de Tobrouk, se sont mis d’accord sur des changements à la tête de plusieurs institutions.
Au terme de quatre jours de réunions au Maroc, dans un cadre qui prépare le dialogue politique libyen, les délégations du Haut Conseil d’État et du Parlement basé à Tobrouk sont parvenues à mettre en place des critères et des mécanismes « transparents et objectifs » pour les postes à pourvoir à la tête des institutions souveraines. Le but étant de mettre fin aux divisons qui sclérosent ces institutions. Les deux parties ont convenu également de se rencontrer à nouveau fin septembre pour finaliser l’accord. Mais à Bouznika, c’est seulement le partage régional entre est, ouest et sud libyen qui a été résolu, aucun nom n’a été avancé pour les postes sensibles.
Parallèlement à Genève, sous l’égide de l’ONU, une rencontre de trois jours entre des représentants politiques libyens a permis d’annoncer un accord. Selon le communiqué final, il est nécessaire de réorganiser le Conseil présidentiel, de nommer un gouvernement d’union nationale pour mener à bien des élections et de déménager momentanément le siège du gouvernement et du Parlement à Syrte. Ces élections devraient se tenir dans une période qui ne dépasserait pas les dix-huit mois.