Rien ne va plus à la pharmacie populaire du Mali (PPM). Il y a une semaine le laboratoire national de la santé du Mali a révélé que le médicament chloroquine vendu dans les pharmacies est loin d’être le vrai médicament indiqué mais plutôt le metronizole à 100%.
C’est bien la Pharmacie Populaire du Mali (PPM) qui a livré ce médicament falsifié aux pharmacies pour les malades. Face à ce scandale, le ministre de la santé et des affaires sociales sous la panique a fait un communiqué pour interdire la vente de ce médicament au Mali. Ensuite, le ministre dans un communiqué en date du 9 avril, a ordonné aux inspecteurs des services de la santé de saisir tout le reste du stock dans les dépôts de la pharmacie populaire du Mali. « Le ministère de la Santé et des Affaires Sociales informe l’opinion publique nationale et internationale de la présence sur le marché d’un produit pharmaceutique assimilé à de la chloroquine, sous l’appellation « Chloroquine phosphate comprimés BP.100mg. Vendu comme un remède supposé à la maladie à coronavirus, ledit produit soumis à des contrôles du Laboratoire National de la Santé, ne répond à aucune norme Pharmaceutique. En conséquence, le ministère interdit formellement la commercialisation et déconseille la consommation dudit produit. Le ministère de la santé et des Affaires Sociales invite les importateurs, les officines de pharmacies et les prescripteurs à lutter contre les faux médicaments dans le pays.
Le ministère de la Santé et des Affaires Sociales se réserve le droit de poursuites judiciaires contre tout individu en détention de ce produit de fausse qualité », indique le communiqué.Selon des informations de sources crédibles, ce médicament serait acheté au marché noir par la Pharmacie Populaire du Mali pour ensuite le livrer aux pharmacies. Du coup c’était la huée sur le faux médicament prisé en cette période lutte contre le coronavirus. Ces pratiques peu orthodoxe prouvent à suffisance l’insouciance des responsables de la PPM pour la santé de la population malienne. Par ailleurs la révélation de ce faux médicament dans le marché malien a fait piquer le président de la république d’une colère noire contre son ministre de la santé et des affaires sociales pour sa légèreté dans le cadre de la gestion des médicaments. C’est inacceptable dans un pays comme le Mali sous le sérum des aides financières des partenaires dans la lutte contre la pandémie que certains responsables se permettent de s’amuser avec la santé des Maliens.
Selon des spécialistes, un médicament ne doit pas être acheté sans le contrôle du laboratoire national de la santé. Hélas les amateurs qui sont à la tête de la PPM dont le dernier soucie est de se remplir les poches au détriment de la santé des maliens, se sont rendus coupables de cette violation des règles en la matière. Bénéficient-ils de la protection ? En tout certains l’affirment qu’ils agissent sous la protection de certains proches du ministre de la santé et des affaires sociales.
Sans faire un parallèle, ces médicaments auraient fait déjà beaucoup de victimes car les chloroquines sont prescrits sur l’ordonnances dans le cadre du traitement du coronavirus. Comme l’en témoigne le Pr Sounkalo Dao dans le journal L’Indicateur du Renouveau, qui déclare que la prise en charge des malades est faite sur la base de la chloroquine associée à d’autres médicament. Ce qui est sûr le taux de mortalité du covid19 est l’un des plus élevé de la sous région.