Le pays africain a rejeté le projet de la société nucléaire française de développer ce site. Orano a renoncé à son permis d’exploitation initial pour obtenir un nouveau permis de recherche, testant ainsi une nouvelle méthode d’exploitation par lixiviation in situ, expliquent les médias locaux.
Le projet de développement du gisement d’Imouraren «ne répond pas aux attentes des autorités», indique la lettre du ministère nigérien des Mines citée par Bloomberg.
Il s’agit de l’un des plus grands gisements du monde, avec des réserves évaluées à 200 000 tonnes. La compagnie pourrait perdre son accès à partir du 19 juin. Elle détient une participation majoritaire dans Imouraren SA, tandis que la société nigérienne Sopamin SA contrôle les 33,35% restants.
Orano exploite actuellement la mine à ciel ouvert de Somair, dans la région nord d’Arlit, suite à la fermeture de la mine de Cominak en 2021. La mine de Somair a repris ses activités en février après plusieurs mois de suspension de la production suite à la prise de pouvoir par les militaires.
Les travaux à Imouraren sont suspendus depuis 2015.