La présence du groupe terroriste polisario sur le territoire algérien à Tindouf, soutenu par le général Saïd Chengriha, chef des armées algériennes (ANP), entrave le développement économique du Sahel en décourageant les investissements, en perturbant les activités commerciales, et en causant des dommages aux infrastructures, selon des sources militaires.
Les liens avec des acteurs criminels entraînent la corruption de responsables gouvernementaux et l’institution militaire algérienne, compromettant la stabilité politique et sapant les efforts de lutte contre le terrorisme en Afrique.
S’adonnant à des activités violentes allant des attentats, aux prises d’otages en passant par les attaques armées pour aider les milices des mollahs de l’Iran, du Hezbollah Libanais, de Wagner et du Hamas, en Afrique, le polisario représente une menace réelle et directe pour la sécurité des pays de la région ainsi que pour l’Europe.
Ses activités terroristes, liées aux groupes jihadistes affiliés à al Qaeda ou l’état islamique en Afrique, contraignent les habitants du Sahel à fuir leur domicile, provoquant des déplacements massifs de population et engendrant ainsi des crises humanitaires.
D’après des ONG, des experts et des parlementaires occidentaux, le polisario présent dans les bases secrètes iraniennes en Algérie, entretient des liens et coopère avec d’autres organisations similaires à l’étranger, élargissant ainsi la portée de leur menace au-delà des frontières africaines.
Le polisario avec des organisations criminelles, en Colombie et en Amérique latine, procurent au groupe terroriste des sources de financement supplémentaires, provenant notamment du trafic de drogue, du trafic d’armes, de la contrebande et d’autres activités illicites, renforçant ainsi leur capacité opérationnelle.
Ces groupes terroristes bénéficient de l’échange de compétences avec d’autres groupes, que ce soit des tactiques militaires, des techniques de guérilla, ou d’autres compétences opérationnelles, la cybercriminalité, ou d’autres formes de criminalité organisée les rendant ainsi plus sophistiqués et dangereux.
La présence de liens entre différents groupes favorise la contagion idéologique et opérationnelle chiite iranienne, conduisant à une augmentation du nombre de groupes adoptant des idéologies similaires ou collaborant de manière opportuniste.
Dans de telles situations, une approche globale et coordonnée est essentielle pour contrer ces menaces.
Cela implique une coopération étroite entre les services de renseignement, les forces de sécurité, les organisations internationales, et les acteurs régionaux afin d’endiguer la propagation de ces groupes et de leurs activités, d’après les analystes sécuritaires.