Le « Travail Politique Militaire » de la Chine et la formation militaire professionnelle en Afrique

Le « Travail Politique Militaire » de la Chine et la formation militaire professionnelle en Afrique

La Chine considère la formation militaire professionnelle en Afrique comme une occasion de promouvoir son modèle de gouvernance tout en renforçant ses liens avec les partis politiques au pouvoir en Afrique.

La formation des officiers étrangers, qui fait partie de ce que la Chine appelle le « travail politique militaire », est devenue un domaine clé de l’engagement chinois en Afrique. Ce « travail politique militaire » (jundui zhengzhi gongzuo ; 军队政治工作) comprend toutes les activités de l’Armée Populaire de Libération (APL) de la Chine visant à façonner l’environnement civil permettant d’atteindre les objectifs politiques, idéologiques et militaires fixés par le Parti communiste chinois (PCC). Ces activités incluent la sensibilisation politique et idéologique au sein de l’armée, les affaires publiques et la « stratégie de Front Uni » (pour mobiliser le soutien en dehors du parti), ainsi que des fonctions éducatives telles que la formation militaire professionnelle (FMP).

Avant la crise du COVID, les instructeurs de l’APL formaient chaque année environ 2 000 officiers africains au sein des académies militaires et politiques chinoises. Cinq cents officiers africains supplémentaires suivaient les cours de l’université de médecine navale de l’APL. Entre 2018 et 2021, environ 2 000 policiers et membres des forces de l’ordre africains ont suivi une formation dans les écoles de la Police Armée Populaire (PAP). Comme l’APL, la PAP est dirigée par la Commission militaire centrale du PCC.

Avant la pandémie, la Chine offrait tous les trois ans environ 100 000 bourses d’études, destinées à des journalistes ou sous forme d’invitations à des formations destinées à des dirigeants locaux dans les pays africains par l’intermédiaire du Forum pour la coopération sino-africaine (Forum for China Africa Cooperation ou FOCAC). Les FMP représentaient entre 4 et 6 % de ces bourses. L’ampleur et la portée des formations organisées par la Chine sont sans commune mesure avec celles des autres partenaires internationaux.

L’APL n’est pas une armée nationale du type décrit dans la plupart des constitutions et lois africaines régissant les forces armées. Il s’agit d’une « armée politique ».

L’APL adhère au principe du contrôle absolu de l’armée par le parti, ou « le Parti commande l’arme » (dang zhihui qiang ; 党指挥枪). Le PCC lui-même admet que c’est ainsi qu’il s’est maintenu au pouvoir depuis 1949. L’APL n’est pas une armée nationale du type décrit dans la plupart des constitutions et lois africaines régissant les forces armées. Il s’agit d’une « armée politique » et de l’épine dorsale du PCC. Ses membres portant l’uniforme sont loyaux envers le parti et gardiens de ses valeurs, de son histoire et de son esprit, et non envers la constitution, le gouvernement ou l’État. Le PCC est au-dessus de ces trois éléments.

Au cours de la vague démocratique des années 1990, les pays africains – y compris ceux issus d’une tradition de mouvement de libération où le parti contrôle l’armée – ont adopté de nouveaux modèles qui ont retiré les militaires de la politique des partis et ont transféré leur allégeance à la constitution. Cependant, de nombreux partis au pouvoir continuent de trouver le modèle Parti-armée attrayant, en particulier ceux qui sont attachés en premier lieu à la survie du régime. Ils utiliseront probablement leurs engagements avec la Chine pour « réapprendre » les techniques qui ont permis au PCC de se maintenir au pouvoir et de contrôler l’APL – la plus grande armée du monde – de manière à assurer leur domination perpétuelle.

Les dangers liés au renforcement de ce modèle sont évidents, surtout à la lumière du déclin constant de la démocratie en Afrique au cours de la dernière décennie, marqué par des élections frauduleuses, la manipulation des constitutions et le retour des coups d’État et des prises de pouvoir militaires. Ces événements sapent la confiance entre les gouvernements, les armées et les citoyens, ce qui finit par engendrer l’instabilité. Les responsables de l’Union africaine (UA) ont répété à maintes reprises qu’il n’était pas judicieux d’inviter l’armée à intervenir dans la politique ni de la socialiser pour qu’elle soit au service du parti au pouvoir. Pourtant, ces interventions sont devenues de plus en plus courantes.
Le modèle de FPM du PCC

Les académies militaires sont les dépositaires de la culture stratégique, des normes sociétales et des valeurs de chaque nation. Les étudiants africains inscrits dans les académies militaires chinoises sont exposés à la vision du monde et aux méthodes de la Chine, notamment à la culture stratégique de l’APL, au mode de fonctionnement du PCC et à la façon dont il interagit avec les forces armées chinoises et les contrôle.
Étudiants étrangers au Collège de commandement de l’APL à Nanjing.

Étudiants étrangers au Collège de commandement de l’APL à Nanjing. (Photo : China.org.cn)

Les FPM chinoises transmettent également les messages du PCC sur les politiques intérieures, l’idéologie et les initiatives de politique étrangère chinoises telles que la « Nouvelle route de la soie » (One Belt One Road). Les observations faites par les anciens étudiants africains et asiatiques de l’Université de défense nationale de l’APL dans La Chine aux yeux des officiers militaires étrangers en sont l’illustration. Ils indiquent comment les politiques intérieures chinoises peuvent être adaptées dans leurs pays et expliquent comment leurs longs séjours en Chine ont façonné leurs attitudes.

Des étudiants africains sont inscrits dans la plupart des 34 écoles d’officiers chinoises et dans les écoles de sous-officiers qui leur sont subordonnées. Reflétant le modèle Parti-armée, le système de formation de l’APL couvre cinq filières de carrière : officier militaire, officier politique (y compris les cadres civils techniques), logistique, équipement et officier technique. Tous les officiers chinois servent dans l’une de ces filières. Les officiers africains suivent une formation dans différentes écoles, comme l’Académie navale de Dalian et le Collège de commandement de l’armée de terre à Nanjing, qui accueille le Centre international d’échanges en matière d’éducation militaire (IMEEC) de la Chine. Cette école est particulièrement appréciée des pays africains en raison de son rôle dans la formation des mouvements d’indépendance africains.

L’École supérieure de commandement de l’armée de Nanjing compte ainsi parmi ses anciens élèves africains :

10 chefs d’état-major
8 ministres de la Défense
Les anciens présidents de :
    La République démocratique du Congo (Laurent Kabila)
    La Guinée-Bissau (João Bernardo Vieira)
    La Namibie (Sam Nujoma)
    La Tanzanie (Jakaya Kikwete)
Les présidents en exercice de :
    L’Erythrée (Isaias Afwerki)
    Zimbabwe (Emmerson Mnangagwa)

Quatre-vingt-quatorze officiers supérieurs mozambicains y ont étudié, dont le chef d’état-major qui a été le plus longtemps en poste, le général Lagos Lidimo, tout comme leurs homologues d’Angola, du Cameroun, du Ghana, de Namibie, du Nigeria, du Soudan du Sud, du Soudan, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Le modèle d’éducation militaire du PCC passe par trois types d’écoles :

Les institutions académiques et de commandement de niveau intermédiaire, comme les collèges de commandement des différentes branches de l’APL.
Des institutions universitaires et professionnelles spécialisées, telles que l’université de génie de l’armée de terre et les universités de médecine militaire de l’APL.
Des écoles de niveau stratégique, comme l’Université de Défense Nationale (National Defense University ou NDU) de l’APL et les collèges qui la composent

Depuis 2015, l’Université de défense nationale de l’APL organise un « Cours pour les hauts responsables éthiopiens », un cours spécialisé de niveau master destiné aux officiers supérieurs éthiopiens. Il reste à voir si ce programme expérimental sera étendu à d’autres pays africains.

Le département du Travail Politique (zhengzhi gongzuo bu ; 政治工作部) de la Commission militaire Centrale (CMC) du PCC, qui exerce le commandement et le contrôle de l’APL, est au sommet du système du « travail politique militaire ». Il fait partie de la structure de direction de la CMC, présidée par le secrétaire général du PCC, Xi Jinping. Il dispose de sa propre organisation du Front uni, l’Association chinoise pour les contacts amicaux internationaux, qui mène des actions de sensibilisation auprès des académies militaires étrangères (y compris africaines), effectue un travail d’influence politique et idéologique au nom de l’APL et participe à l’élaboration du TPM à l’étranger.

Au moins 50 pays africains participent régulièrement aux FPM chinoises.

Le modèle Parti-armée façonne également l’enseignement supérieur chinois. Tout d’abord, toutes les écoles d’officiers chinoises sont dirigées par un commandant et un commissaire politique de rang et d’autorité égaux, ce dernier faisant partie de l’équipe de direction. Deuxièmement, un département politique fait partie de la structure administrative des 37 établissements d’enseignement supérieur pour officiers, et le travail politique est l’une des spécialités proposées dans ces écoles. Par exemple, à l’Académie des forces blindées de l’armée à Pékin, très prisée par les pays africains, les étudiants étudient l’idéologie en même temps que l’ingénierie, les sciences militaires et la gestion. Troisièmement, les hauts responsables du PCC donnent des conférences et interagissent avec les étudiants, en particulier au niveau supérieur, comme à l’université de défense nationale de l’APL.

Les officiers chinois fréquentent également certaines des quelque 2 700 écoles politiques du PCC, y compris les académies politiques de l’APL, comme le collège politique de l’Université de défense nationale de l’APL à Jiangsu et l’Académie de leadership exécutif de Chine à Pudong, Shanghai. Il en va de même pour les officiers africains. L’Académie de leadership exécutif de Chine a accueilli des centaines de dirigeants militaires et civils africains.
Le « Travail Politique Militaire » de la Chine en Afrique

Le « travail politique militaire » de la Chine, y compris l’éducation militaire, s’est d’abord concentré en Afrique australe, où la plupart des mouvements de libération de la région – qui ont tous des liens historiques étroits avec la Chine – sont encore au pouvoir. Ces liens ont été démontrés en 2022 lors de l’ouverture de la Mwalimu Julius Nyerere Leadership School à Kibaha, en Tanzanie. Il s’agit de la première école idéologique chinoise à l’étranger, fondée grâce à une subvention de 40 millions de dollars du département de liaison internationale du PCC, qui y a également envoyé des formateurs. Elle appartient aux six partis de libération au pouvoir en Angola, au Mozambique, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie et au Zimbabwe, et forme leurs cadres au renforcement du parti, à la mobilisation politique et au leadership, entre autres.

Le PCC cultive également des pays qui ne partagent pas son héritage révolutionnaire. Au moins 50 pays africains de différentes tendances idéologiques participent régulièrement à l’entraînement des cadres chinois. En 2019, le Botswana avait formé plus de 500 officiers grâce aux 43 places de formation annuelles fournies par l’APL depuis 2007. Le Cap -Vert, le Liberia, le Mali et le Sénégal envoient chacun 10 participants en Chine chaque année, tandis que la Côte d’Ivoire en envoie 50, à l’instar de pays comme la Namibie et la Tanzanie. La Sierra Leone en envoie 30. À partir de 2021, le Kenya s’est engagé à former chaque année 400 policiers, paramilitaires et militaires en Chine.
L’École supérieure de commandement de l’armée de terre à Nanjing, en Chine.

L’École supérieure de commandement de l’armée de terre à Nanjing, en Chine. (Photo : Elliott Fabrizio)

Les officiers africains attribuent une note élevée aux FPM chinoises aux niveaux inférieurs et dans les matières techniques telles que la médecine, l’informatique, la technologie et l’ingénierie, ainsi que dans certains domaines fonctionnels tels que l’organisation et la direction de petites unités.

« Elles sont adaptées à notre situation », a déclaré une diplômée de l’Académie de l’artillerie et de la défense aérienne, qui, comme d’autres, a demandé l’anonymat car elle est encore officier d’active.

Un autre membre de l’école d’infanterie de l’APL a déclaré : « L’approche [chinoise] de la sécurité nationale est axée sur l’intérieur, comme la nôtre. Nos menaces sont liées au manque de développement, aux clivages sociaux, etc. Vous ne pouvez pas vaincre les voleurs de bétail et les bandits avec une structure régulière ; vous avez besoin de petites unités mobiles capables de survivre sans soutien et d’opérer dans des conditions difficiles. Ce que nous apprenons ici est en phase avec cette réalité ».

En revanche, les officiers africains considèrent que les FPM chinoises sont faibles au niveau stratégique, à l’instar de l’université de défense nationale de l’APL. L’interaction entre les étudiants est limitée, car les étudiants étrangers et chinois étudient sur des campus différents. Les officiers africains affirment également que la qualité des programmes à ce niveau est inférieure à celle des États-Unis et du Royaume-Uni en ce qui concerne les questions internationales, l’analyse critique et la stratégie de sécurité nationale. Dans les écoles américaines, les étudiants africains travaillent avec leurs collègues américains et peuvent critiquer leurs professeurs et faire valoir leurs propres points de vue. Cela n’est pas possible en Chine. Le combat interarmées (également appelé interarmes pour l’armée de terre), où toutes les armes de combat sont intégrées pour obtenir des effets complémentaires (un concept qui présente un grand intérêt pour les pays africains), est enseigné à tous les niveaux de l’enseignement professionnel et technique américain. En Chine, elle n’est enseignée qu’à l’Université de défense nationale.

« Vous ne pouvez pas comparer ce que j’ai fait ici avec ce que mes collègues ont fait à l’Université nationale de la Défense de l’APL », a déclaré un ancien élève africain de l’École de Guerre de l’armée de terre américaine.

La Chine offre davantage d’opportunités de formation que les pays occidentaux et d’autres pays.

Malgré ces inconvénients, la Chine offre davantage d’opportunités de formation que les pays occidentaux et d’autres pays comme le Brésil, l’Inde, le Pakistan et la Turquie.

« Nous aimons envoyer nos hommes à Sandhurst, à l’Académie de défense du Royaume-Uni, à West Point, à Fort Leavenworth et à l’Université de défense nationale de Washington », a déclaré un officier. « Mais si les directeurs de cours de Nanjing, Pékin et Dalian se présentent et me donnent 20, 30, 40 places, alors c’est là que j’enverrai mes officiers ».

Les militants africains de la société civile et de la démocratie sont moins optimistes à l’égard des FPM chinoises qu’ils associent au système politique fermé de la Chine. Plus généralement, 70 % des Africains déclarent régulièrement que la démocratie est favorable à leur pays en comparaison de tout autre type de gouvernement, et 77 % rejettent le régime à parti unique. Pourtant, un Africain sur six accueille favorablement l’engagement de la Chine en Afrique.

Les forces armées chinoises ont également été présentées sous un jour négatif dans certains pays, renforçant les craintes qu’elles exercent une « mauvaise influence » sur leurs étudiants africains. Les révélations de 2011 selon lesquelles le prêt pour la construction de l’Université de défense nationale du Zimbabwe a été remboursé grâce aux revenus de mines de diamants appartenant en partie à l’armée zimbabwéenne et à Anjin, une société chinoise dont la réputation tristement corrompue est notoire, , ont terni l’image de l’APL au Zimbabwe.

Les forces armées chinoises ont subi un nouveau revers en matière de relations publiques en Afrique du Sud voisine en 2016, lorsqu’une unité rebelle formée à l’Académie des forces armées du peuple chinois a été illégalement déployée dans certaines des institutions de sécurité les plus sensibles d’Afrique du Sud.

Ces incidents alimentent les spéculations selon lesquelles les programmes de formation militaire de la Chine sont utilisés pour renforcer l’emprise des partis politiques au pouvoir. Il s’agit notamment d’orienter leurs armées vers la protection du régime.
Perspectives futures
Participants au programme à l’école de guerre de l’armée nigériane.

Participants au programme à l’école de guerre de l’armée nigériane. (Photo : eiforces)

On peut s’attendre à ce que le « travail politique militaire » de la Chine prenne de l’ampleur dans les années à venir, compte tenu de la forte demande africaine en matière de formation professionnelle et des efforts déployés par le PCC pour rétablir ses activités de formation professionnelle aux niveaux d’avant le COVID. La mesure dans laquelle cette formation encourage les pays à adopter le modèle Parti-armée reste un sujet de préoccupation, en particulier au sein de la société civile. Certains des récents coups d’État survenus en Afrique ont été précipités par la perception qu’avaient certains officiers militaires qu’ils étaient des acteurs de partis politiques à part entière.

Compte tenu de l’héritage tragique de l’Afrique en matière de gouvernement militaire, les pays africains devraient veiller à adhérer aux normes africaines bien établies en matière d’éducation et de formation des cadres et de gestion militaire. Il s’agit notamment d’une armée apolitique, de la loyauté envers la constitution, du contrôle civil de l’armée et de systèmes d’éducation et de formation des cadres qui transmettent ces qualités à tous les niveaux.
Ressources complémentaires

Paul Nantulya, « La stratégie de Front uni de la Chine », Éclairage, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 5 septembre 2023.
Paul Nantulya, « La Chine promeut son modèle Parti-armée en Afrique », Éclairage, Centre d’études stratégiques de l’Afrique, 28 juillet 2020.
Phillip C. Saunders, Arthur S. Ding, Andrew Scobell, Andrew N.D. Yang et Joel Wuthnow (éd.), Chairman Xi Remakes the PLA : Assessing Chinese Military Reforms [Le président Xi remodèle l’APL : évaluation des réformes militaires chinoises.] (Washington DC : National Defense University Press, 2019).
Phillip Carter III, Raymond Gilpin et Paul Nantulya, « China in Africa : Opportunities, Challenges, and Options » [La Chine en Afrique : opportunités, défis et options] dans Scott D. McDonald et Michael C. Burgoyne, eds, China’s Global Influence : Perspectives and Recommendations, Daniel K. Inouye Asia-Pacific Center for Security Studies, septembre 2019.
Paul Nantulya, « Les activités stratégiques croissantes de la Chine en Afrique reposent sur le hard power chinois », Éclairage, Centre d’études stratégiques pour l’Afrique, 17 janvier 2019.
Xi Jinping, « Renforcer la coopération pour faire avancer la transformation du système de gouvernance mondiale et promouvoir conjointement la noble tâche de la paix et du dévelopFFPMnt pour l’humanité » (习近平:加强合作推动全球治理体系变革 共同促进人类和平与发展崇高事业), Xinhua, 28 septembre 2016.
Joseph Siegle, «  The Political and Security Crises in Burundi », [La crise politique et sécuritaire au Burundi], Témoignage devant la sous-commission des relations extérieures du Sénat des États-Unis sur l’Afrique et la politique de santé mondiale, 10 décembre 2015.
Zhang Lihua, «  China’s Traditional Cultural Values and National Identity », [Les valeurs culturelles traditionnelles et l’identité nationale de la Chine], Window into China Series, Centre Carnegie-Tsinghua pour la politique mondiale, 21 novembre 2013.
Christopher Clapham, « From Liberation Movement to Government: Past Legacies and the Challenge of Transition in Africa »,  [Les valeurs culturelles traditionnelles et l’identité nationale de la Chine], KAS International Reports, Konrad-Adenauer-Stiftung, février 2013.