Des journalistes tunisiens ont manifesté, jeudi, pour dénoncer la politique “répressive” du pouvoir. Ce dernier instrumentalise la justice, selon eux, pour intimider et soumettre les médias. À l’appel du Syndicat national des journalistes tunisiens, les manifestants ont aussi protesté contre la condamnation en appel à cinq ans de prison d’un journaliste de la radio privée Mosaïque FM, Khalifa Guesmi, pour avoir divulgué des informations sur les services de sécurité.
Kaïs Saïed a reçu des dignitaires juifs, musulmans et chrétiens. Le président tunisien les a reçus au Palais de Carthage, neuf jours après la fusillade mortelle survenue sur l’île de Djerba. Elle s’était produite aux abords d’une synagogue, faisant cinq victimes. Quatre suspects ont été arrêtés jeudi dans le cadre de l’enquête. Jusqu’ici, Kaïs Saïed refuse de considérer cet acte comme terroriste ou antisémite. Il a voulu se montrer rassurant envers les trois communautés, et notamment la communauté juive endeuillée après la mort de deux fidèles le 9 mai.
Au Niger, un accord pourrait faire bouger les lignes. Il a été conclu il y a quelques jours par les différentes communautés du département de Bani Bangou, dans la région de Tillabéri. Une zone où des rivalités pouvaient parfois mener à des violences. De grands progrès ont été constatés depuis la signature de l’accord. Un reportage de notre correspondant au Niger, Harold Girard.
Le scrutin présidentiel au Somaliland devait avoir lieu en novembre dernier, il a été reporté, comme toutes les élections qui se sont tenues sur ce territoire depuis qu’il a déclaré son indépendance, en 1991. Le Somaliland veut à tout prix être reconnu comme un pays par la communauté internationale. Et ce report ne joue pas en sa faveur. Cette fois-ci, le mandat du président a été étendu pour un maximum de deux ans par la Chambre haute du Parlement. Un reportage de notre envoyé spécial à Hargeisa, Bastien Renouil.
Connaissez-vous le hockey sur sable ? Au Maroc, on l’appelle “le Mok7acha”. C’est une discipline ancestrale pratiquée par des tribus nomades du Sahara. Ce sport est menacé de disparition dans la région, et les compétitions se font de plus en plus rares. Le récit de Carolyn Lamboley.