Rached Ghannouchi, le chef du parti politique tunisien Ennahdha, arrêté lundi, restera en prison jusqu’à la tenue de son procès. L’information a été confirmée jeudi par sa formation politique qui a dénoncé un emprisonnement injuste de l’opposant poursuivi pour complot.
Vive protestation aussi de l’Union européenne et des Etats-Unis. Des prises de positions qualifiées d’ingérence par le chef de l’Etat tunisien.
” Des capitales ont exprimé des inquiétudes. Pourquoi font-elles cela alors que nous parlons d’un appel à la guerre civile. La loi a été appliquée par des juges honnêtes”, a déclaré Kais Saied.
Et d’ajouter : “Cette ingérence flagrante dans nos affaires est inacceptable. Nous sommes un État indépendant et souverain et nous n’acceptons aucune ingérence dans nos affaires.”
Cette crise intervient dans un contexte dominé par des tensions sociales croissantes et des difficultés économique.