Alger était absent du tour de table de la banque panafricaine d’import-export, acteur désormais incontournable de la finance continentale. Une lacune en voie d’être comblée, au moment où le pays se projette à nouveau sur les marchés africains.
Par deux décrets parus les 8 et 14 juin, le président Abdelmadjid Tebboune a autorisé l’adhésion de l’Algérie à la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et la souscription à hauteur de 125 actions au capital de l’institution panafricaine basée au Caire.
Selon les estimations de Jeune Afrique, Alger devrait débourser autour de 2 millions de dollars (1,9 million d’euros) pour cette prise de participation, tandis qu’un reliquat d’environ 3 millions de dollars subsisterait sous forme de capital exigible. Alger devrait obtenir une part très marginale du capital, autour de 0,1%, très loin derrière d’autres actionnaires africains, tels que la Côte d’Ivoire (4 600 actions et 3,87 % du capital à la fin de 2019), l’Égypte (11,56 %) ou encore le Nigeria (6,07 %).