Une cour d’appel égyptienne a confirmé une peine de 20 ans pour le président déchu Mohamed Morsi.
La décision de samedi est le premier verdict final contre Morsi sur les accusations découlant du meurtre de manifestants lors de manifestations anti-gouvernementales en 2012.
Amnesty International, basée à Londres, a dénoncé le procès initial comme une «parodie de justice».
La Cour de cassation a également confirmé des condamnations à l’encontre de huit de ses coaccusés, dont sept ont été condamnés à une peine d’emprisonnement, et un condamné à 10 ans de prison, selon un responsable judiciaire.
Morsi a été condamné en avril 2015 pour avoir participé à des affrontements mortels à l’extérieur du palais présidentiel pendant son un an au pouvoir.
Ses partisans et manifestants se sont affrontés après avoir publié un décret qui a mis ses décisions au-delà de la révision judiciaire, suscitant la colère qui a abouti à des manifestations de masse contre lui en Juin et Juillet 2013.
L’armée l’a déposé le 3 juillet de cette année-là, et il a dû faire face à plusieurs procès depuis.
Morsi a été renversé par le chef de l’armée d’alors et maintenant le président Abdel Fattah el-Sisi après les manifestations de rue.
Morsi, le premier président démocratiquement élu de l’Egypte, a été accusé d’avoir commis des fautes au Qatar, de conspirer avec le Hamas – les dirigeants palestiniens de Gaza – pour déstabiliser l’Egypte et organiser un jailbreak lors du soulèvement de 2011 contre le président Hosni Moubarak.