Congo-B: l’UA entend s’impliquer davantage dans la résolution de la crise libyenne

Congo-B: l’UA entend s’impliquer davantage dans la résolution de la crise libyenne

En sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne, le président congolais Denis Sassou-Nguesso reçoit ce lundi 26 juillet à Brazzaville le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis el-Menfi. L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

La visite de Mohamed Younis el-Menfi fait suite à celle effectuée le 20 juin dernier, à Brazzaville, par le Tunisien Cheikh Farhat Jaabiri, le leader spirituel des ibadites, un homme qui avait pris part aux pourparlers sur la sortie de la crise libyenne tenus en 2015

Mohamed Younis el-Menfi, qui arrive ce lundi 26 juillet en milieu d’après-midi, doit, selon le programme officiel, avoir des entretiens en tête-à-tête avec le chef de l’État congolais. Denis Sassou-Nguesso devrait quant à lui, et selon des sources diplomatiques, indiquer à son interlocuteur la démarche que l’UA entend mettre en œuvre pour que la Libye puisse régler son conflit armé, et comment elle entend accompagner les autorités libyennes jusqu’à l’organisation d’élections, dont les conditions et la date restent à déterminer.

Cette démarche passe notamment, selon les mêmes sources, par l’envoi par l’Union africaine de conseillers et autres émissaires auprès des autorités libyennes. Car la situation en Libye inquiète la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Lors d’un sommet tenu début juin à Brazzaville, les dirigeants de cet ensemble ont évoqué les conséquences de cette crise libyenne dans la sous-région, notamment au Tchad, qui subit parfois des incursions des bandes armées.

Ils ont également affirmé que la solution à la situation qui prévaut en Libye viendrait incontestablement de l’Afrique. De ce fait, l’UA ne peut être mise à l’écart par les puissances occidentales.