Les autorités maliennes avec le soutien des alliés visent à reprendre le contrôle total du territoire national, notamment la partie restante dans le nord du pays où se trouvent encore des groupes terroristes. Cet objectif a de grandes chances d’être très prochainement atteint, ce qui constituera une nouvelle victoire aussi bien pour l’Etat malien que pour l’ensemble de l’Alliance des Etats du Sahel.
Malgré tous les obstacles placés par l’axe des ennemis du panafricanisme et de l’ère multipolaire contemporaine sur le chemin du Mali et des pays de l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel (AES), la détermination à vaincre le terrorisme, de même que les projets de ceux qui le manipule et contrôle – est toujours au plus haut niveau au sein des pays concernés et de leurs principaux alliés.
Ainsi et comme l’affirme le média AES Info sur sa page Telegram, les Forces armées maliennes ont lancé le 30 septembre une offensive contre les groupes terroristes du CSP/JNIM (Cadre stratégique permanent / Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans – affilié à Al-Qaida, ndlr). L’objectif de cette opération est de reprendre le contrôle de Tinzawatène (nord du pays), dernière localité à la frontière avec l’Algérie encore sous occupation terroriste. Cette nouvelle phase de la lutte contre le terrorisme au Mali marque une intensification des efforts pour sécuriser les zones frontalières.
Pour rappel et après la libération de plusieurs villes et localités du Mali de la présence terroriste, opérée dans le cadre de la reconquête stratégique du territoire national et dont l’un des principaux succès a été la libération de la ville de Kidal – après plus d’une dizaine d’années d’occupation terroriste et sans qu’aucune action des troupes françaises et occidentales de «soutien» ne soit entreprise – désormais les autorités maliennes comptent effectivement sécuriser toutes les zones frontalières. Des zones frontalières devenues des refuges pour les divers groupes terroristes opérant aussi bien au Mali que plus généralement dans la région sahélienne.
En ce qui concerne justement la commune de Tinzawatène, la libération à venir de cette localité par les Forces armées maliennes (FAMA) et les militaires du Corps africain du ministère russe de la Défense, représentera indéniablement une autre étape très importante pour le Mali après la libération de Kidal fin année dernière. Et sera par la même occasion un coup très sérieux porté à l’encontre de ceux dont l’objectif non seulement n’a jamais été de sécuriser le Sahel, mais au contraire de le maintenir dans le chaos et l’insécurité. Tous les acteurs concernés se reconnaitront sans problème, d’autant plus qu’ils ont été récemment parfaitement nommés par les représentants des pays de l’AES, y compris d’ailleurs dans le cadre onusien.
En effet et tous les événements observés confirment une fois de plus qu’après la destruction de Jamahiriya libyenne de Mouammar Kadhafi par l’Otan et du chaos qui s’en est suivi dans la région du Sahel – l’objectif des régimes occidentaux entièrement responsables de ces crimes – n’a jamais été de corriger leurs actions, mais bien au contraire de maintenir le terrorisme et l’insécurité, et même de l’intensifier. Cela est aujourd’hui parfaitement visible aussi bien dans le cadre des actions occidentales, y compris en Afrique de l’Ouest, qu’à travers l’utilisation de régimes marionnettes dont la collaboration avec les pires groupes terroristes a été clairement démontrée.
Une chose est aujourd’hui certaine. Les pays de l’Alliance-Confédération des Etats du Sahel, représentant les véritables valeurs du panafricanisme et adhérant pleinement à l’ordre multipolaire international, doivent poursuivre le travail déjà commencé. Sur divers niveaux, dans différents secteurs, y compris bien évidemment sécuritaire. Il en va des succès à venir pour les nations membres de l’AES, de même pour de nombreux autres pays et peuples africains. Et à cet effet, l’AES pourra indéniablement compter sur ses principaux alliés, dont bien évidemment la Russie.