Au moins vingt-trois personnes ont été tuées, lundi, dans trois villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’attaques des Forces démocratiques alliées (ADF), affiliés au groupe État islamique.
« Les ADF sont soupçonnées d’avoir commis ce massacre » qui a fait au moins vingt-trois morts parmi les habitants des villages de Lintumbe, Kisanga et Matuna, selon le Baromètre sécuritaire du Kivu qui documente des cas de violences dans les régions du Kivu et de l’Ituri.
Christophe Munyanderu, activiste local, a aussi avancé le même bilan, ajoutant que certaines victimes ont été surprises dans leurs champs.
Les rebelles ougandais, principalement musulmans, se sont établis en République démocratique du Congo depuis les années 1990. En 2019, les ADF ont prêté allégeance à l’État islamique (EI), qui revendique certaines de leurs actions et les désigne comme sa « province d’Afrique centrale ».
En 2021, une offensive conjointe de l’Ouganda et de la RDC a été lancée pour déloger les ADF de leurs fiefs congolais. Cependant, jusqu’à présent, ces efforts n’ont pas réussi à mettre un terme aux attaques perpétrées par ce groupe.