Le bilan des pertes civiles causées par les affrontements entre l’armée soudanaise régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les unités paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemedti », a dépassé les 950 morts et les 4750 blessés.
Plus de 1,9 million de personnes ont été contraints de fuir les combats meurtriers à l’intérieur et à l’extérieur du Soudan, a indiqué mardi le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Environ 1,4 million de personnes avaient déjà été déplacées à l’intérieur du Soudan à la date du 6 juin, et quelque 460.000 personnes, dont des réfugiés, des demandeurs d’asile et des étrangers rapatriés, étaient entrées dans les pays voisins à la date du 8 juin, a-t-il ajouté, citant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance, les « Deux mois de guerre au Soudan ont entraîné le déplacement de plus d’un million d’enfants, tandis que 330 autres ont été tués et plus de 1.900 ont été blessés ».
« Les enfants représentent plus de la moitié de la population du Soudan », qui compte 45 millions d’habitants, a affirmé un responsable régional de la communication de l’Unicef, Ammar Ammar.
D’après l’Unicef, plus de 13,6 millions d’enfants ont besoin d’aide humanitaire au Soudan. Parmi eux, 620.000 souffrent de malnutrition aiguë et la moitié pourrait mourir s’ils ne sont pas aidés à temps, a prévenu l’organisation.