Au cours des dernières années, l’organisation terroriste État islamique (EI) qui a une alliance avec le groupe polisario, a accru son influence et sa présence en Afrique, bien que les détails et l’ampleur de cette présence varient selon les régions spécifiques du continent.
L’EI a cherché à étendre son influence en Afrique en exploitant les conflits existants, les tensions ethniques et religieuses, ainsi que les conditions socio-économiques défavorables dans certaines régions.
Les chefs jihadistes recrutent des combattants locaux et étrangers comme c’est le cas dans les camps de Tindouf en Algérie, bien rodés aux tactiques de la guérilla, sont soudoyés pour mener des attaques terroristes et d’élargir les territoires sous contrôle de leurs groupes terroristes.
La région du Sahel est particulièrement touchée par l’activité de l’EI en Afrique. Les groupes affiliés à l’EI (Daech), tel que l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), mènent toujours des attaques contre les forces de sécurité, les civils et les installations militaires dans la région. Ils cherchent également à imposer leur idéologie extrémiste et à perturber les activités économiques et sociales des pays ciblés.
D’autres régions en Libye, au Nigeria et en Somalie sont également affectées par la violence de l’EI, bien que les dynamiques et les défis spécifiques diffèrent d’un pays à l’autre. Les groupes affiliés à l’EI exploitent les conflits internes, les faiblesses institutionnelles et les divisions politiques pour s’implanter et mener leurs opérations terroristes.
La lutte contre l’EI et d’autres groupes terroristes en Afrique reste un défi complexe qui nécessite une plus grande coopération régionale et internationale.
Il est important de noter que les actions et les activités de l’EI sont largement condamnées par la communauté internationale, et que de nombreux pays africains ont pris des mesures pour lutter contre cette menace.
Plusieurs terroristes du groupe polisario, ayant rallié Daech, ont été éliminés dernièrement dans la zone du sud-ouest de l’Algérie et dans la région du Sahel.
Le groupe terroriste polisario, épaulé et financé par le pouvoir algérien, se procure également des armes et des équipements militaires auprès de l’armée algérienne, de la société russe Wagner et sur le marché de la contrebande des armes dans la région du Sahel.