Les islamistes radicaux shebab ont lancé vendredi une attaque contre une base de la force de l’Union africaine en Somalie (Atmis), à environ 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, a annoncé l’Atmis, sans donner plus de détails sur un éventuel bilan.
Les islamistes radicaux shebab ont lancé vendredi une attaque contre une base de la force de l’Union africaine en Somalie (Atmis), à environ 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, a annoncé l’Atmis, sans donner plus de détails sur un éventuel bilan.
Les rebelles shebab, affiliés à Al-Qaïda, combattent depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Chassés des principales villes du pays en 2011-2012, ils restent solidement implantés dans de vastes zones rurales. Ils commettent régulièrement des attentats-suicides dans ce pays pauvre et instable de la Corne de l’Afrique.
Vendredi matin, “une base de l’Atmis à Bulo Marer a été attaquée par Al-Shabab. Les forces Atmis évaluent actuellement la situation sécuritaire”, a annoncé dans un tweet la force de l’Union africaine en Somalie, sans donner plus de détails. Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, revenu au pouvoir en mai 2022, a promis de lancer contre les shebab une “guerre totale”.
Cette offensive, appuyée par la force de l’Union africaine en Somalie et des frappes aériennes américaines, a permis de reconquérir de vastes territoires de deux Etats du centre du pays, l’Hirshabelle et le Galmudug. Mais les shebab continuent de mener des attentats sanglants en représailles, montrant leur capacité à frapper au coeur des villes et des installations militaires somaliennes.
Le 29 octobre 2022, deux voitures piégées avaient explosé à Mogadiscio, tuant 121 personnes et en blessant 333, l’attaque la plus meurtrière depuis cinq ans dans ce pays également touché par une sécheresse historique.
Dans un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU en février, Antonio Guterres avait affirmé que 2022 avait été l’année la plus meurtrière pour les civils en Somalie depuis 2017, en grande partie à cause des attaques des shebab.