Le gouvernement malien d’Assimi Goïta a sommé Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, le chef de la division des droits de l’homme de la Minusma, de quitter le territoire. Un nouveau départ forcé qui pose la question de l’avenir de la mission onusienne.
Le courrier offre comme une impression de déjà-vu. Un peu plus de six mois après l’expulsion d’Olivier Salgado, porte-parole de la mission de l’ONU pour la stabilisation au Mali, c’est au tour de Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, à la tête de la Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP) de la Minusma d’être sommé, par les autorités maliennes, de quitter le pays dans les plus brefs délais.
Ce dimanche 5 février, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’État et porte-parole du gouvernement a donné, par voie de communiqué, quarante-huit heures à l’intéressé pour plier bagages. Une décision motivée par les « agissements déstabilisateurs et subversifs de M. Andali, en violation flagrante des principes et des obligations que doivent observer les fonctionnaires des Nations unies et tout diplomate accrédité au Mali ».