Au Mali, le poste de péage de Kassela et le poste de la garde civile de Markakongo, dans la région de Koulikouro, ont été la cible d’attaques dans la soirée du lundi 2 janvier 2023. Cette double attaque n’a à ce jour pas été revendiquée.
La localité de Kassela se trouve à environ trente kilomètres de la capitale malienne, Bamako. C’est là que les automobilistes arrivant par la route de Ségou paient leur droit d’entrée dans la capitale. La cabine de péage de Kassela a été attaquée dans la soirée, lundi, en même temps que le poste de la protection civile de Markakongo, à environ 80 kilomètres de Bamako, dans la même région de Koulikouro.
Selon des témoignages, les assaillants sont venus à moto. Deux personnes ont été tuées à Kassela : le gardien du péage et un agent des eaux et forêts, dont le camp se trouve juste à côté, et dont certains éléments armés auraient même tenté une riposte.
Quatre autres personnes ont été tuées à Markakongo, dont deux membres de la protection civile. Plusieurs véhicules et un bâtiment de la protection civile ont été incendiés, et un véhicule d’intervention des sapeurs-pompiers a été emporté.
Les soupçons se tournent vers la Katiba Macina du Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Ce groupe terroriste avait revendiqué l’attaque kamikaze du camp militaire de Kati, en juillet 2022, qui avait coûté la vie à un soldat malien.
Alors que des craintes planent sur la reprise des attaques terroristes à Bamako, l’on se souvient par la même occasion que le dernier attentat dans la capitale date de depuis 2016 – 2017 si l’on comptabilise l’attaque d’un hôtel situé en proche périphérie de la capitale malienne.