Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré face au risque de déstabilisation

Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré face au risque de déstabilisation

Fin décembre, le régime de transition dirigé par le capitaine de 34 ans depuis le 2 octobre, a affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’État.

La scène en dit long sur l’état d’esprit d’Ibrahim Traoré et de ses proches. Le 30 décembre dans l’après-midi, la circulation a été bloquée par des militaires autour de la Primature – où le capitaine devenu président a installé ses bureaux – et de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), dans le centre-ville de Ouagadougou. Très vite, des rumeurs d’un possible nouveau putsch en gestation ont fleuri sur les réseaux sociaux burkinabè. Mais il n’en était rien : si des soldats se sont déployés autour de ces points névralgiques de la capitale, c’était avant tout pour renforcer le dispositif sécuritaire les protégeant.