Grâce aux infrastructures construites en 2019 pour organiser le sommet de l’Union africaine, et parce que les entreprises de la sous-région l’estiment sécurisée, la capitale nigérienne accueille de plus en plus de rencontres et de séminaires.
Dans la tour de contrôle de l’aéroport international Diori-Hamani de Niamey, les aiguilleurs s’activent. Plusieurs avions privés et appareils commerciaux en provenance des quatre coins du continent doivent atterrir ce jour-là. Nous sommes le 3 juillet 2019 ; la capitale nigérienne s’apprête à accueillir, du 4 au 8 juillet, le 33e sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA). Plus de 5 000 participants sont attendus, dont 31 présidents. Niamey n’a jamais organisé un tel évènement.
Aussi, le président Mahamadou Issoufou a mis les petits plats dans les grands et lancé les chantiers nécessaires à l’organisation du sommet : un centre international de conférences flambant neuf, deux nouveaux hôtels de prestige, mais aussi des rénovations (aéroport, voiries, hôtels…) pour un montant global de 450 milliards de F CFA.