À Madagascar, de nouvelles interpellations dans l’affaire des deux Français suspectés d’avoir voulu monter un coup d’État contre le président Andry Rajoelina. Arrêtés le mardi 20 juillet pour « atteinte à la sûreté de l’État », ils sont actuellement toujours entendus par la brigade criminelle, et ont été rejoints depuis par d’autres personnes.
L’artiste Sareraka a été interpellé hier matin, après une perquisition à son domicile. C’est ce qu’indique l’organe de presse gouvernemental, et que confirme une source proche du dossier, qui indique qu’il aurait été placé en garde à vue après avoir été entendu par la brigade criminelle.
L’artiste est un proche du cercle du président de la République. Mais on ne connait pas encore la connexion entre Sareraka et cette affaire de tentative de coup d’État.
Hauts gradés entendus
Des hauts-gradés de la gendarmerie sont aussi actuellement entendus par les forces de l’ordre. Les autorités n’ont pas délivré plus de détails sur les preuves matérielles, ni sur le reste de l’instruction judiciaire, depuis l’arrestation de Paul Rafanoharana et Philippe François, il y a une semaine
Dans le cas d’atteinte à la sûreté de l’Etat, la durée de la garde à vue est de 15 jours, prolongeables, selon les besoins de l’enquête.