Les 83 pays et organisations membres de la coalition internationale contre l’organisation Etat islamique ont mis en garde lundi 28 juin contre la montée en puissance de cette organisation en Afrique.
Pour la première fois depuis 2019, une réunion de la coalition s’est tenue en présentiel à Rome au niveau ministériel. Plusieurs pays africains ont participé à cette réunion comme le Centrafrique, la RDC, la Mauritanie, le Maroc ou la Libye. Le Burkina Faso, le Ghana et le Mozambique ont aussi été invités.
La situation au Sahel et en Afrique de l’Ouest où l’influence de l’EI et de ses ramifications s’accroit a été évoquée : l’Italie a appelé à former un nouveau groupe de travail pour lutter contre, « la menace croissante provenant de l’EI en Afrique » et la France a appelé, de son côté « maintenir une pression très forte ».
Quant aux au leadership de cette coalition, les Etats-Unis ont plaidé le multilatéralisme comme meilleur moyen pour lutter contre le danger de l’EI. « Le président Biden a clairement indiqué que les Etats-Unis voulaient travailler avec leurs partenaires du monde entier, a insisté Marissa Scott-Torres, porte-parole du département d’Etat américain, au micro de Houda Ibrahim. Dans le cas de Daech, en 2018, la coalition a convenu de concentrer initialement son action sur l‘Afrique de l’Ouest et le Sahel et à porter une attention accrue aux activités des succursales et des affiliés de Daech dans le monde entier. »
Marissa Scott-Torres rappelle qu’en novembre 2020, les Etats-Unis et le Nigeria ont convoqué « une réunion virtuelle avec les membres de la coalition mondiale contre Daech et des représentants des Etats d’Afrique de l’Ouest et des organisations régionales concernées pour discuter de la menace de Daech en Afrique de l’Ouest et des moyens pour la coalition de contribuer aux efforts collectifs visant à assurer la défaite durable de Daech en Afrique de l’Ouest et de Boko Haram. »