Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a soutenu ce lundi que la tenue d’une élection présidentielle, le 27 février 2022, est une « priorité absolue ».
De fait, la France reconnaît le nouveau statut du colonel Assimi Goïta devenu président de la transition. Mais Paris « réitère sa ferme condamnation du coup d’Etat ayant abouti à la démission forcée de Bah N’Daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, le 26 mai dernier ».
Dans la déclaration de Jean-Yves Le Drian, elle dit prendre acte de « la suspension du Mali des institutions » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Les chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation régionale se sont réunis, lors d’un sommet extraordinaire, le 30 mai à Accra (Ghana).
A travers son ministre des Affaires étrangères, la France indique que le prochain scrutin présidentiel doit avoir lieu « dans les conditions strictes » énoncées par la Cédéao et contenues dans le communiqué final sanctionnant la rencontre.
Pour l’atteinte de cet objectif, elle s’engage à appuyer « la mise en place par la Cédéao d’un mécanisme de suivi du respect de la période de transition ».