Une vingtaine de civils ont été tués dans une attaque perpétrée vendredi par des individus armés non identifiés dans la localité de Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan dans le Sahel burkinabè (Nord-est).
“Des individus armés non identifiés ont attaqué des civils dans la localité de Tin-Akoff. Ils ont tué une vingtaine de personnes et blessé plusieurs autres”, a déclaré une source sécuritaire à Xinhua.
Selon un combattant volontaire des supplétifs de l’armée, les assaillants sont arrivés en nombre très important sur des motos dans le village et ont ouvert le feu sur les gens.
Cette attaque, qui n’a pas été confirmée jusqu’à samedi16H00 GMT, intervient quatre jours après celle qui a fait 25 morts parmi les civils et 11 du côté des terroristes dans l’Est du pays, selon un bilan communiqué par les autorités.
Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette attaque qui est confirmé par des médias locaux.
Au Burkina Faso, de l’Est au Centre-Nord en passant par le Nord et le Sahel, les populations subissent depuis quelque temps un regain de violence de la nébuleuse terroriste.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a affirmé dans un communiqué que les récentes violences au Burkina Faso avaient causé la mort de 45 personnes et en avaient forcé plus de 17.500 autres à fuir leurs foyers au cours des 10 derniers jours.
Depuis 2015, le pays est confronté à une multitude d’attaques terroristes. Ces violences ont déjà forcé plus de 1,14 million de personnes à fuir leurs foyers alors que le pays continue également d’accueillir plus de 20.000 réfugiés et demandeurs d’asile, principalement originaires du Mali, selon le HCR.