Le 23 avril 2021, le Premier ministre, Moctar Ouane, Chef du gouvernement, a pris un décret pour nommer les 50 membres du Comité d’orientation stratégique sur les reformes politiques et institutionnelles. Cette nomination intervient après celle du secrétaire permanent dudit comité, Mohamed Alhousseni Touré, le 14 avril 2021. Parmi les 50 membres du comité, on remarque des anciens ministres, des responsables de la classe politique, des responsables de la société civile, des responsables des organisations féminines, les mouvements armés signataires de l’accord de paix, des responsables des syndicats et des légitimités traditionnelles et religieuses.
Ça y est ! Les 50 membres du Comité d’orientation stratégique sur les reformes politiques et institutionnelles sont désormais connus. Ils ont été nommés par le Premier ministre, le vendredi dernier. Parmi les 50 membres du comité, on remarque des anciens ministres tels que Maouloud Ben Kattra, Younouss Hamèye Dicko, Makan Moussa Sissoko, Tieman Hubert Couliblay, Mme Diallo Dedia Kattra et Alwata Ichata Sahi. Il y a des responsables de la classe politique comme Alhassane Abba de la CODEM, Boubakary Amadou Dicko du parti YELEMA (Le changement), Baïdy Maguiraga du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA), Nouhoum Sidibé du PIDS, Arboncana Boubèye Maïga de l’Asma-CFP, Assétou Sangaré Robichaud du PRD-Mali, Ibrahima Sylla de l’URD, Zoumana N’Tji Doumbia du RPM. On note également des responsables de la société civile comme Mamadou Seydou Traoré, Badra Alou Sacko, Mme Maïga Adam Dicko, notre confrère Ousmane Dao de la Maison de la presse. Les organisations féminines sont également représentées dans le comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles dont Mme Dembélé Oulématou Sow de la CAFO, Mme Gakou Salamata Fofana du Comité de plaidoyer et de suivi des réformes électorales, Mme Traoré Nana Sissako du Groupe Pivot Droit et Citoyenneté des Femmes. Les mouvements armés signataires de l’accord de paix sont aussi membres du comité. Il s’agit de Rhissa Ag Mossa de la CMA, Haballa Ag Hamzata de la PLATEFORME. Comme syndicalistes, on note la présence de Issa Bengaly de l’UNTM, Almoubachar Haïdara de la CSTM, Nouhoum Togo de la CDTM. Les autorités traditionnelles et religieuses y figurent : Ba Moussa Touré, coordinateur des chefs de quartier du district de Bamako, Amadou Débé Diabaté du Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (RECOTRADE).
La nomination de ces 50 personnalités intervient après celle du secrétaire permanent dudit comité, Mohamed Alhousseni Touré, le 14 avril 2021. Avec la mise en place effective des membres, le comité doit s’atteler à réfléchir sur les reformes nécessaires, indispensables durant cette transition. Il n’y a plus de temps à perdre surtout avec la publication du chronogramme des élections, le 15 avril 2021, par le gouvernement. Ce chronogramme prévoit la tenue du scrutin référendaire, le dimanche 31 octobre 2021 ; l’élection des Conseillers des collectivités, c’est-à-dire des Conseillers communaux, des Conseillers de cercle, des Conseillers régionaux et des Conseillers du District, le dimanche 26 décembre 2021 ; l’élection couplée du Président de la République et des Députés à l’Assemblée Nationale, le dimanche 27 février 2022. Les seconds tours, le cas échéant, sont prévus respectivement pour le dimanche 13 mars 2022 et le dimanche 20 mars 2022. Les différentes réformes doivent être opérées avant les élections programmées.
Créé par un décret en date du 31 mars 2021 du président de la transition du Mali, ce comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles placé sous l’autorité du Premier ministre a pour objectif de créer un cadre inclusif d’échanges et de réflexions sur les réformes politiques et institutionnelles à mener pendant la Transition. Selon son décret de création, le Comité a pour mission d’appuyer le Premier ministre dans la conduite des réformes politiques et institutionnelles. Les travaux du Comité sont préparés par une équipe d’appui et présidés par le Premier ministre. En cas d’empêchement de celui-ci, les travaux sont dirigés par un ministre présent suivant l’ordre de préséance. Le Comité se réunit deux fois par mois sur convocation du Premier ministre. En cas de nécessité, il peut se réunir à tout moment à la demande du Premier ministre. Le comité est composé des groupes thématiques qui sont entre autres : « Réorganisation territoriale et Régionalisation » ; « Cadre électoral » ; « Réforme constitutionnelle ».